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26 mars 2020

NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 10

NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 10 ( 26 mars 2020)

 

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Le chef de guerre Macron, masque sur le nez, visite l'hôpital de campagne monté par les militaires à Mulhouse. Il félicite les militaires et les soignants pour leur travail et semble découvrir la nécessité des services de santé pour la population française. Il en profite pour promettre " un plan massif " pour l'hôpital ... après la crise ! 

 

Dans le dernier numéro du Canard enchaîné, paru le 25 mars sur seulement 4 pages ce qui prouve que les temps sont durs, Claude Angeli titre: " Le service de santé militaire très gravement malade". Comme dans l'ensemble du pays, le service de santé de l'armée a été en partie détruit et se montre incapable aujourd'hui a faire face à une catastrophe sanitaire. Il n'aurait même plus les moyens de remplir son rôle dans le cadre de l'armée. L'épidémie de coronavirus permet donc de révéler les erreurs qui ont été commises depuis des années par les différents gouvernements qui ont tous mené la même politique: rentabilité, compétitivité, austérité.

 

Mais les militaires ne comptent par pour autant supprimer les bases extérieures qui représentent, pour ceux qui y croient encore, la grandeur de la France. Incapable de régler les conflits qui surgissent et se développent partout sur la planète l'armée reste un outil très utile pour faire tourner l'économie. Le commerce des armes reste le secteur marchant le plus florissant en France.

 

Les gouvernements de l'Europe sont dépassés par la pandémie du coronavirus. Les chiffres alarmants des victimes, publiés chaque jour dans les médias, incitent certains à imaginer qu'il faudra changer un jour nos modes de vie. D'accord ! Mais dans quel sens ? Si, une fois la crise oubliée, la marche du monde reprend comme avant, les sacrifices consentis par les plus courageux n'auront servis à rien.

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