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25 mars 2020

NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 9

NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 9 ( 25 mars 2020)

 

La Chapelle

En période d'état d'urgence sanitaire la violence continue. Après les avoir harcelés pendant toute la semaine les policiers ont évacué par la force 300 réfugiés, hommes, femmes et enfants, de la porte de la Chapelle à Paris. " Que vont devenir ces misérables ?" demandent les associations comme Médecins du Monde. Pas de réponse !

 

J'ai entendu ce matin sur France inter un député de Mayotte, territoire de l'Océan indien devenu département français malgré la condamnation de l'ONU. Il a interrogé le gouvernement sur la catastrophe qui se prépare dans son île à cause du manque total de moyens sanitaires et des premiers cas de coronavirus. " Nous voulons un bateau chargé de protections médicales. Nous avons besoin de soignants ". Réponse du gouvernement ? Aucune.

 

Par contre le parti majoritaire du parlement a voté une nouvelle casse du droit du travail. Le patronat pourra imposer 60 heures de travail par semaine et le travail le dimanche, entre autre, pendant la durée de l'épidémie.Mais on sait que les mesures exceptionnelles ont tendance à devenir normales après la période " d'exception" et que les travailleurs devront à nouveau lutter pour reconquérir leurs droits déjà difficilement acquis.

 

Les récits des touristes français abandonnés dans les pays étrangers se multiplient. Les ambassades de France ne brillent pas par leur efficacité pour s'occuper d'eux.

 

Les polémiques autour de la chloroquine continuent. Le professeur d'un hôpital parisien reconnaissait, hier soir, sur un plateau de télévision qu'en temps de guerre, comme l'annonce le président, il faut parfois prendre des risques. L'utilisation de ce médicament pourrait être intéressant pour soigner des malades. Mais si ce médicament est administré, comme l'accepte le gouvernement, en phase terminale, il ne sera plus utile.

 

Contrairement aux autorités de Taïwan et de Singapour, qui ont pris les bonnes mesures pour arrêter l'épidémie en testant toute la population et en isolant les malades, notre gouvernement tergiverse pour masquer la pénurie et préserver l'économie: toujours le capital avant la santé.  

 

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