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27 mars 2020

NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 11

NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 11 ( 27 mars 2020 )

 

Action-Eurosatory_WEB

Enfin une bonne nouvelle dans les annonces anxiogènes de cette crise du coronavirus. On peut lire dans le journal La Tribune: " Covid-19 : le salon de l'armement terrestre Eurosatory ne pourra finalement pas se tenir "Ce scandaleux marché parisien de la mort, contre lequel les associations pacifistes se battent depuis des années, doit battre en retraite devant l'épidémie du coronavirus. Cela permettra une économie importante pour le contribuable français. On apprend en effet, à cette occasion, que le gouvernement invitait chaque année 240 délégations étrangères à ce salon. Ce budget devrait être immédiatement attribué aux services de santé sans attendre " le plan d'investissement massif" promis par le président.

 

Le courage des soignants est aujourd'hui salué par toute une population qui se sent menacée, mais les femmes sont encore en première ligne. Comme dans l'enseignement, les emplois mal payés et mal considérés sont occupés en majorité par des femmes. Elles sont maintenant encouragées à travailler encore plus alors que leurs charges familiales augmentent. Elles en parlent dans les médias et le public partage leurs efforts. Mais que se passera-t-il lorsque nous aurons moins besoin d'elles ? Quand on pense aux infirmières qui étaient déjà en grève lors du premier septennat de Mitterand et qui avaient occupé le trottoir pendant plusieurs années devant le ministère de la santé, on s'inquiète pour elles.

 

Ce sont les travailleurs du quotidien qui paye aujourd'hui le plus lourd tribu de l'épidémie. Obligés d'assurer leurs tâches par nécessité vitale ou contraints par des patrons qui profitent des nouvelles ordonnances du gouvernement, beaucoup sont déjà victimes de la maladie. D'autres sont mis à l'écart de la société bien portante. A Antibes une infirmière racontait avoir trouvé sur le pare brise de sa voiture, le matin en partant à son travail, un mot pour lui demander de ne plus garer sa voiture à côté de celle d'un voisin bien portant. Dans la même ville un infirmer montrait la lettre qu'il avait reçue de son syndic lui demandant de ne plus recevoir de patients dans son cabinet car les habitants de l'immeuble craignaient la contagion. Ces attitudes de replis commencent à se répandre et peuvent conduire à des situations encore plus catastrophiques que le coronavirus.

 

Et toujours un manque de masques et de tests pour protéger et soigner la population.     

 

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