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26 septembre 2005

GREENPEACE VIGITOX

greenpeace vigitox 26 septembre 2005 Réunion les 1 et 2 octobre à Couëron, prés de Nantes, pour l'assemblée statutaire de Greenpeace France, dont je fais partie. C'est Jean Chesnaux, ancien président de Greenpeace France, qui m'a nommé dans cette assemblée il y a quelques années. Nous nous étions connu dans l'association qui défendait les kanak au moment où je tournais des images pour un film sur la Nouvelle Calédonie. J'avais interrogé Jean Chesnaux au Larzac où se tenait une réunion et je l'avais rencontré, par hasard, à la poste centrale de Nouméa. Comme il était libre, ce jour-là, j'en avais profité pour le filmer dans Nouméa où il m'avait fait découvrir tous les bâtiments construits à l'époque du bagne, puis toutes les constructions faites par les Américains pendant la deuxième guerre mondiale. Lorsqu'il m'a proposé d'entrer à Greenpeace, je n'ai pas hésité puisque j'étais adhérent de cette association depuis plusieurs années. Je venais de faire une expérience désastreuse en adhérant pour la première fois de ma vie à un parti politique: les Verts. Je l'avais fait parce que je connaissais Dominique Voynet par l'intermédiaire de René Dumont et que je pensais que , si elle faisait son travail, elle serait viré rapidement du gouvernement Jospin. Dès la guerre du Kosovo et les prises de position bellicistes des Verts et surtout de Cohn Bendit, j'avais quitté ce parti. Alors, entrer à Greenpeace, une association internationale, sans prétention électoraliste, qui avait toujours fait ce qu'il fallait pour dénoncer toutes les guerres, y compris les guerres humanitaires ( n'est-ce pas au nom de l'humanisme des révolutionnaires que l'on a justifié les guerres coloniales), c'était une bonne nouvelle. J'ai raté, pour des raisons professionnelles, la première réunion de Greenpeace. J'avais envoyé un fax pour avertir mais Jean Chesnaux ne l'avait pas vu. Dès le lendemain il me rappellait pour m'engueler en me disant: " Si tu ne veux pas venir à Greenpeace il faut le dire tout de suite. Nous avons des adversaires très solides et nous devons être très sérieux". J'ai retenu la leçon et j'ai été présent à presque toutes les réunions qui ont suivi. Je ne l'ai pas regretté. J'ai beaucoup appris dans cette association où l'enthousiasme des jeunes et la fidélité des anciens sont un exemple de courage et d'honnêteté. Je ne me suis opposé qu'une fois à une décision prise par la direction. C'est quand, pour le deuxième tour de l'élection présidentielle française, Greenpeace avait appelé publiquement à faire barrage à Le Pen et donc à favoriser le vote pour Chirac puisqu'il était la seule alternative. J'avais jugé qu'une organisation internationale ne devait pas prendre parti dans une élection nationale surtout quand c'était pour faire élire un président qui ne ferait rien pour l'écologie ( c'est prouvé aujourd'hui) et pour la paix ( là, je me suis à moitié trompé puisque Chirac a bien tenu contre la guerre en Irak mais a cédé pour la guerre en Afghanistan). Une bonne partie de la salle était d'accord avec moi. Je suis donc toujours favorable aux prises de position de Greenpeace et je me réjouis des bonnes idées qui réussissent pour freiner la destruction de notre planète. Après la lutte contre les OGM, qui a eu du succès, c'est maintenant la lutte contre les toxiques qui sont dangereux pour la santé. Dans le nouveau site: www.vigitox.org, on trouve les produits à éviter pour que l'intérieur de la maison ne soit pas plus infesté que l'extérieur déjà bien pollué. J'ai regardé cette liste hier avec ma femme qui s'intéressait aux savons, aux dentifrices, aux lessives, aux produits pour bébé..... Les produits à éviter sont accompagnés d'un carré rouge, ceux qui ne sont pas dangereux sont accompagnés d'un carré vert. Dans chaque liste il y a environ huit produits sur dix qui sont dangereux. Ma femme a retrouvé un tas de produits que nous utilisons tous les jours sans le savoir. Lorsqu'il s'agit de produits nouveaux on peut encore comprendre que les industriels n'aient pas eu le temps de tester tous les composants, mais lorsqu'il s'agit de produits anciens comme le savon, on se demande pourquoi introduire des produits dangereux comme dans les parfums. Le travail de Greenpeace est vraiment indispensable pour freiner tous ces destructeurs de la nature.
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