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17 juin 2020

LA GUERRE EST FINIE, jour 93

LA GUERRE EST FINIE , jour 93 ( 17/06/2020 )

 

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DEFAITE. Le coronavirus, attaqué par le chef de guerre français, a gagné ! Après la catastrophe sanitaire qu’il a provoqué cet ennemi invisible a ruiné un pays riche. Plusieurs centaines de milliards vont être investis dans l’industrie pour sauver l’économie, les « soldats » soignants morts, blessés ou fatigués sont déjà oubliés et de retour dans la rue, la peur règne toujours dans la population qui hésite à ressortir, la répression policière est de retour.

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Après la défaite des « armées » , due à l’incompétence de son chef, il faudra peut-être organiser la résistance.

 

Actu.fr, 16 juin 2020

Manifestation des soignants : la garde à vue polémique d’une infirmière d’Ivry-sur-Seine

Une infirmière d'Ivry-sur-Seine a été interpellée en marge de la manifestation des soignants à Paris. Un syndicat appelle à sa libération et déplore ses conditions d'interpellation

 

Ce mardi 16 juin, les soignants étaient dans la rue pour réclamer de meilleures conditions de vie. Une mobilisation d’ampleur nationale après la crise sanitaire du coronavirus, et en plein Ségur de la santé, était organisée à Paris, dans le Val-de-Marne et partout en France pour obtenir de l’Etat plus de moyens dans les hôpitaux publics. 

Mais des heurts ont été à déplorer dans la capitale. En marge de la manifestation, des casseurs sont venus perturber la mobilisation des personnels soignants sur le parvis des Invalides. 

Pendant la manifestation, les policiers ont procédé à l’interpellation d’une infirmière. Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos montrent la scène : la femme, mise au sol, crie à plusieurs reprises qu’elle veut sa ventoline et est plaquée à terre à plusieurs reprises. 

Une infirmière vient de se faire interpellé violemment. Elle crie: "je veux ma ventoline" et reçois le poids des policiers sur son corps.Il s’agit d’une infirmière de 52 ans, originaire d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Elle a été placée en garde à vue à la suite de son interpellation. Un scandale pour le syndicat de la CGT qui a appelé ce mardi soir à un rassemblement inopiné devant le commissariat du VIIe arrondissement parisien, où est l’infirmière. « Voilà comment on remercie les personnels soignants. C’est une infirmière d’Ivry-sur-Seine de 52 ans. La CGT 94 ne la laissera pas tomber », a indiqué Benjamin Amar, porte-parole de la CGT et figure du syndicat dans le Val-de-Marne.  

 

Benjamin Amar@benjaminamar4

Voila comme on remercie les personnels soignants. C'est une infirmière d'Ivry de 52 ans. La cgt 94 ne la laissera pas tomber. 

« Rien ne justifie une telle interpellation »

Sur Twitter, la fille de l’infirmière a également condamné la violence avec laquelle sa mère a été interpellée. Elle déclare : 

« Cette femme, c’est ma mère. 50 ans, infirmière, elle a bossé pendant 3 mois entre 12 et 14 heures par jour. A eu le Covid. Aujourd’hui, elle manifestait pour qu’on revalorise son salaire, qu’on reconnaisse son travail. Elle est asthmatique. Elle avait sa blouse. Elle fait 1m55 »

 

Imen Mellaz@Mellazimen

Cette femme, c'est ma mère. 50 ans, infirmière, elle a bossé pendant 3 mois entre 12 et 14 heures par jour. A eu le covid. Aujourd'hui, elle manifestait pour qu'on revalorise son salaire, qu'on reconnaisse son travail. Elle est asthmatique. Elle avait sa blouse. Elle fait 1m55. 

Elle conclut : « Rien ne justifie une telle interpellation. Pas quand on est désarmée, pas en blouse, pas quand on fait 1m55, pas face à autant de Robocop (sic). Non, non et non ».

A 18h30, ce mardi, la préfecture de police de Paris annonçait 32 interpellations en marge de la manifestation des soignants dans la capitale. L’infirmière d’Ivry-sur-Seine serait en garde à vue pour outrages, rébellions et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, après avoir jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. 

L’infirmière, dont les images de l’interpellation à Paris tourne, est en garde à vue pour outrage, rébellion et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, pour avoir jeté des projectiles sur les fdo. Pas d’autre soignant parmi les GAV à priori.

 

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