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12 juin 2020

NOUS SOMMES EN GUERRE, JOUR 88

NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 88 ( 12/06/2020 )

 

police

COLÈRES. Ce sont maintenant les policiers, fonctionnaires, qui sont en colère. Ils reprochent à leur ministre de ne pas les défendre contre les manifestants qui les accusent de violence et parfois de racisme. Ils ont compris que leurs difficultés venaient essentiellement de la chaîne de commandement comme le disait l’avocat Henri Leclerc. Obligés de travailler dans des conditions lamentables, avec des recrues mal formées, ces fonctionnaires montrent leur colère. Il est heureux de constater que, pour une fois, cette colère ne s’exprime pas contre des manifestants pacifiques mais contre leur ministre qui n’a pas cessé, depuis sa nomination, d’entretenir un climat de confrontation, y compris pendant la catastrophe sanitaire en instaurant des sanctions contre ceux qui ne respectaient pas scrupuleusement les consignes.

Autre colère: celle des médecins et des soignants morts du coronavirus par manque d’informations et de protections. Leur chiffre est tenu secret par le ministère de la santé et le qualificatif de « maladie professionnelle » leur est refusé.

Autre colère: celle des malades du coronavirus, restés à domicile, toujours malades au bout de plusieurs mois, incapables de reprendre leur travail et qui se sentent abandonnés. 

Espérons que toutes ces colères ne se traduiront pas avec plus de violence !

Et pendant ce temps 52 migrants se noient en Mer Meediterranée.

 Huffpost, 11/06/2020,

 

En colère contre Castaner, ces policiers posent leurs menottes au sol

 

Toulouse, Nice, Grenoble... A l'appel du syndicat de police unité-SGP-FO, de nombreux policiers ont déposé leurs menottes au sol pour protester contre les annonces de Christophe Castaner.

 

POLICE - Christophe Castaner a tenté jeudi de désamorcer la colère des policiers, sans y parvenir au regard des premières réactions virulentes à ses entretiens avec les syndicats de police, dans un contexte de relance des manifestations contre les violences policières et d’accusations de racisme.

 

“Les flics de France ne considèrent plus Christophe Castaner comme le supposé premier flic de France. Il nous a lâchés lundi, nous a jetés en pâture lundi. A lui de regravir l’Everest de la confiance”, a tonné Yves Lefebvre, secrétaire général de Unité SGP Police, qui a appelé ses collègues ”à ne plus interpeller, à ne plus intervenir”.

 

Il a demandé en outre à ses troupes “de se rassembler (ce jeudi soir) à 18h devant les commissariats et à déposer à terre de façon symbolique leurs menottes”.

 

“Le ministre est en dehors des clous”

 

Deuxième syndicat à être reçu, Alliance a également menacé d’actions revendicatives dans les prochains jours. “Un ministre de l’Intérieur doit être derrière ses policier”, a souligné Fabien Vanhemelryck, secrétaire général. “Le ministre est en dehors des clous mais le président de la République l’est tout autant.”

 

Christophe Castaner devait encore recevoir jeudi l’Unsa-Police avant de rencontrer les officiers et les commissaires, vendredi. 

 

Si selon Unité-SGP, Christophe Castaner a concédé une “erreur” en évoquant lundi l’hypothèse d’une suspension d’un agent en cas de “suspicion avérée” de racisme, les causes du courroux sont plus larges: l’interdiction de recourir à la “clé d’étranglement” comme technique d’interpellation, ce qui équivaut, selon les syndicats, à les laisser sans moyen pour arrêter des personnes violentes, ainsi que la “tolérance zéro” pour les faits de racisme dans la police, vue comme une accusation générale.

 

Mais aussi, le contexte, celui de la mort de George Floyd aux Etats-Unis sous le genou d’un policier, qui a ravivé en France les accusations de violences policières et de racisme. Accusations emmenées par le comité Adama Traoré du nom d’un jeune homme noir décédé en juillet 2016 après son interpellation par des gendarmes.

 

Frappé par la mobilisation importante - 20.000 personnes, selon la préfecture de police de Paris, le 2 juin devant le Palais de justice - l’exécutif a tenté de calmer les tensions, le président Emmanuel Macron demandant à Christophe Castaner d’agir. Ce qui fut fait lundi.

 

Mais, avant même le début des rencontres avec les syndicats, la tâche du ministre de l’Intérieur s’est avérée difficile au regard de l’unanimité de leurs réactions négatives, des gardiens de la paix aux commissaires.

 

A tel point que le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, et le préfet de police de Paris, Didier Lallement, ont écrit chacun de leur côté à leurs troupes respectives pour les assurer de leur soutien et de leur confiance.

 

 “Ne doutez pas” 

 

“Dans cette période si particulière où les mises en cause de notre action sont permanentes et de plus en plus agressives, je veux vous dire qu’il ne faut pas douter”, a écrit mercredi le préfet de police.

 

“Face aux confusions et aux amalgames entretenus par une minorité, je partage avec vous le sentiment d’une profonde injustice”, a écrit jeudi le DGPN.

 

Mercredi, les syndicats avaient déjà tiré la sonnette d’alarme auprès de Frédéric Veaux, lui faisant part, qui de “l’écoeurement”, qui du “sentiment d’abandon” des policiers après les déclarations du ministre.

 

Pour Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergies Officiers (CFE-CGC), c’était “comme si on nous avait mis un coup de poing au foie”.

 

“Les commissaires sont très remontés, ils ont l’impression d’être lâchés et désavoués”, a relevé mercredi David le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de police (SCPN-Unsa).

 

Tonalité identique chez Philippe Capon, secrétaire général Unsa-Police (gardiens de la paix), pour qui “le gouvernement (les) a utilisés pour faire barrage à un certain nombre de choses: les +gilets jaunes+, les manifestations contre la réforme des retraites, le confinement, etc”. “Il faut arrêter de tout mettre sur le dos des forces de l’ordre”, a-t-il dit, dénonçant “une stigmatisation systématique” de la police.

 

Quant à l’hypothèse évoquée par certains de généraliser l’utilisation du pistolet à impulsion électrique (PIE), elle est loin de faire l’unanimité. Le rapport 2019 de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) mentionne l’implication du PIE dans un décès.

 

 

 

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France info: Tunisie : 52 migrants meurent dans le naufrage de leur bateau en mer Méditerranée

 

Les victimes sont des personnes originaires d'Afrique subsaharienne, selon les premières conclusions médico-légales, et les témoignages d'autres candidats à l'exil.

 

 Elles étaient originaires d'Afrique subsaharienne pour la plupart. Cinquante-deux personnes ont trouvé la mort dans le naufrage de leur bateau en mer Méditerranée, au large de la Tunisie, selon un dernier bilan annoncé jeudi 11 juin par un responsable tunisien de la Santé. 

 

Ces migrants se trouvaient à bord d'une embarcation clandestine partie de la ville tunisienne de Sfax, en direction de l'Italie, dans la nuit du 4 au 5 juin, d'après les témoignages recueillis par les autorités tunisiennes. Sur les 53 personnes recensées à bord, un seul passager est toujours porté disparu. Tous les autres sont morts.

 

Au moins 24 femmes parmi les victimes

 

Dès mardi, des pêcheurs avaient alerté les autorités après avoir découvert les corps flottant au large des îles Kerkennah, près de Sfax. Certains de ces réfugiés ont commencé à être enterrés, a précisé à l'AFP le directeur régional de la santé de Sfax. Jeudi, 17 corps supplémentaires ont été retrouvés, faisant passer le bilan à 52 morts, dont au moins 24 femmes, a-t-il ajouté. 

 

Le capitaine de l'embarcation, un Tunisien de 48 ans, originaire de Sfax, fait partie des victimes. Le tribunal a conclu à un "naufrage". Une enquête a été ouverte pour tenter d'identifier les organisateurs de cette traversée clandestine.

 

 

 

 

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