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28 avril 2020

NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 43

NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 43 ( 28/04/2020)

 

La poste

CONFIANCE. Même les " experts " de la santé perdent la confiance du public. C'est ce que l'on constate sur les plateaux de télévision où les journalistes plutôt " serveurs de soupe " et respectueux de la parole scientifique, commencent à relever les nombreuses contractions des professeurs et médecins invités et émettent même des critiques. Face à un responsable sanitaire qui vante les bienfaits du port du masque alors que quelques semaines auparavant il jugeait le masque pour tous inutile il est difficile de continuer à croire ses propos. Les journalistes  insistent enfin sur un sujet que la population avait compris dès le début: la pénurie des personnels et des moyens de santé, la pénurie des masques, des tests et des médicaments obligeait les médecins à tenir un discours rassurant alors qu'ils connaissaient la dangerosité de l'épidémie et qu'ils testaient, sans le dire, des médicaments. 

 

Le manque de masques a entraîné un trafic très rentable de ce produit. On apprend sans surprise que les trafiquants sont ont travail pour fabriquer et proposer des masques de contre-façon mais on s'interroge sur les masques qui ont alimenté, par miracle, des pharmacies et qui sont vendus, du jour au lendemain à des prix excessifs. On sait que les pharmaciens sont d'abord des commerçants mais on pouvait imaginer qu'il était encore possible de leur faire confiance. Aujourd'hui on doute de la qualité de leurs produits.

 

J'ai lu dans le journal de radio Zinzine un article très intéressant sur un postier de Grenoble en colère. Il dénonce l'attaque dans les médias du " service publie " de la poste et surtout du travail des postiers. Alors que, comme les autres soldats envoyés au front sans protection, les facteurs ont continué à travailler en affrontant le danger sanitaire on leur reproche aujourd'hui de ne pas assurer " le service public". Il faut donc rappeler que la poste n'est plus un service public depuis plusieurs années, que beaucoup de bureaux ont été fermés, que le personnel a été fortement réduit, que les tournées des facteurs ont été largement augmentées et que le PDG de la Poste se comporte comme un féroce manager du privé. Alors se plaindre du fonctionnement de la poste aujourd'hui est étonnant et faire retomber la faute des difficultés de la distribution du courrier sur les postiers est injuste. Je ne dis pas seulement cela parce qu'une grande partie de ma famille maternelle travaillait à la poste et que j'ai pu être témoin, habitant un temps dans une poste, de la conscience professionnelle, presque excessive, de mon oncle, mais parce que j'ai constaté la dégradation du service depuis de très nombreuses années et que j'ai assisté au désespoir des postiers contraints de travailler comme les soignants, les enseignants et bien d'autres dans des conditions lamentables.

 

Cette épidémie du coronavirus aura eu au moins le mérite de montrer les limites catastrophiques de la politique de rentabilité et d'austérité menée depuis des dizaines d'années par les différents gouvernements de la France. 

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