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1 janvier 2015

VENDEURS D'ARMES ET DE MORT

Je lis dans un numéro du Nouvel Observateur un article de Natacha Tatu qui cite une phrase d'un conseiller militaire appelé Antoine Gelain. 

 

Il déclare, au sujet de l'Exocet français qui a coulé un destroyer anglais pendant la guerre des Malouines: " On n'a jamais fait mieux pour booster les ventes de l'Exocet. Pour les pays comme la France ou la Grande Bretagne, qui ont des budgets défense très élevés, avec à la clé une industrie puissante et des milliers d'emplois, LA GUERRE EST DEVENUE UNE NÉCESSITÉ ÉCONOMIQUE"

 

On ne s'étonnera donc pas que des puissances guerrières comme la France, la Grande Bretagne, les Etats Unis, la Russie, Israël... aient besoin de guerres pour assurer la croissance et l'emploi. Hier la Lybie, le Mali, la Centre Afrique, l'Afghanistan, aujourd'hui l'Ukraine, l'Irak, la Syrie...

On ne s'étonnera pas que la France ait envoyé seulement deux Rafale en Irack pour bombarder quelques cibles symboliques et surtout commerciales.

A voir et revoir le documentaire de Yotam Feldman, diffusé récemment sur la Chaîne Parlementaire au sujet des vendeurs d'armes israëliens qui ont la chance d'avoir une guerre permanente à leur porte et un terrain de démonstation en Palestine. Les morts et les victimes palestiniennes leur permettent d'être leaders sur le marché mondial.

Quelle honte!

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 Vendeurs de guerre de Yotam Feldman

 

 

 

SYNOPSIS DE VENDEURS DE GUERRE

 

Armement, sécurité, nouvelles théories militaires, autant de domaines où Israël est à la pointe. Ses entreprises ont développé les drones ou le fusil permettant de tirer dans les coins. Les plus grandes armées du monde viennent sur place pour découvrir ces produits, qui ont souvent été utilisés en Cisjordanie, avant de les acheter, faisant d'Israël un des plus grands exportateurs d'armes de la planète.

 

 

 

LA CRITIQUE TV DE TÉLÉRAMA DU 06/12/2014

 

 

 

Quatrième exportateur d'armes de guerre, Israël développe dans le monde entier ce marché extrêmement porteur (avec un chiffre d'affaires de 7 milliards de dollars en 2013). Ses techniques ont séduit, par exemple, les forces de l'ordre brésiliennes qui ont ainsi « nettoyé » les ­favelas de Rio des trafiquants de drogue. Comme le raconte cette enquête avec grande précision, cette réussite économique repose sur un argument choc des Israéliens : « Les armes que nous vendons ont été testées. Elles ont toutes fait la preuve de leur efficacité sur le terrain », faisant chuter la courbe de leurs propres morts. En 2008, lors de l'opération « Plomb durci », la plus importante jamais menée à Gaza, mille deux cents Palestiniens ont été tués, contre douze soldats israéliens.

 

Caméra à la main, accueilli à bras ouverts ou refoulé, le réalisateur Yotam Feldman a rencontré les principaux protagonistes de l'industrie militaire israélienne, tous acteurs (décomplexés) de premier plan dans la lutte contre Gaza et la Cisjordanie — d'Amos Golan, inventeur du Corner Shot, fusil d'assaut permettant de tirer à angle droit, au consultant international Leo Gleser, fondateur de la so­ciété de sécurité ISDS. Shimon Naveh, théoricien et « philosophe » de l'art de la guerre urbaine, est au coeur d'une séquence frappante, tournée dans une base d'entraînement en zone désertique : dans un faux village palestinien, avec une artère centrale et des ruelles, Tsahal apprend à ses hommes à investir les maisons de l'extérieur. Des entrailles de cette ville fantôme aux images d'attentats, un plongeon glaçant dans les arcanes de la guerre moderne.

 

Emmanuelle Skyvington

 

 

 

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