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1 décembre 2007

MARCEL TRILLAT 2

Carte blanche à Trillat Marcel Calendrier des rencontres : 15 janvier 2008, 5 février, 4 mars, 1er avril et 20 mai à la Scam Pour recevoir une invitation : 01 56 69 58 80 ou culture@scam.fr est quelques uns à résister, et même si on est relégués à des heures tardives, nos émissions passent quand même, et puis elles circulent ! Ce qui reste du service public ce n’est pas rien ; moi j’ai eu de la chance d’avoir des moyens et du temps, et ça je tiens à en remercier France 2 et Jean Bigot, mon producteur, mon frère ! Eclairer les gens avec notre lanterne magique, je ne voudrais pas que ça meure, il faut que l’on se batte pour que cette lumière ne s’éteigne pas. Et si un peu plus d’émissions exigeantes, fictions ou docus, pouvaient passer un peu plus tôt, avant que le public soit massivement entrain de dormir, ce serait le rêve ! Prix pour l'ensemble de son oeuvre Marcel Trillat De ses débuts comme journaliste stagiaire à l’ORTF en 1966, dans le prestigieux magazine d’information Cinq Colonnes à la Une, à Envoyé Spécial sur France 2, Marcel Trillat a connu toutes les époques du service public de l’audiovisuel français. Mais aussi les groupes de réalisation militants des années 1970 : la CREPAC, UNICITE, Radio Lorraine Cœur d’Acier… Marcel Trillat a arpenté la société française et les conflits internationaux sans cesser d’être fidèle à ses intérêts et à sa morale : d’abord journaliste, militant ensuite ; communiste ET démocrate, dans des temps où ça n’allait pas de soi. Cette indépendance de vues lui a valu d’être licencié en 1968 et écarté en 1986 par la droite, mis à l’index par la CGT en 1980 et placardé par la gauche en 1991… Et pourtant il tourne : parmi ses récents films, 300 jours de colère, Les Prolos et Femmes précaires ont été diffusés sur France 2. Filmographie : Une petite fille de sept ans, coréalisé avec Paul Renty (ORTF, 1966) Ce jour-là, coréalisé avec Paul Seban et Jacques Krier (Dynadia, 1967) 1er mai à Saint-Nazaire (ORTF, 1967) Etranges Etrangers (CREPAC/Scopcolor, 1970) Travailleurs Fantômes (Envoyé Spécial, France 2, 1994-1995) Les Enfants de la dalle (Envoyé Spécial, France 2, 1988) 300 jours de colère, Les Prolos (VLR productions, France 2, 2002) Femmes précaires (VLR productions , 2005) L’ouvrier de la première heure Marcel Trillat, 67 ans, réalisateur. Cet ex-grand reporter de France Télévisions, longtemps communiste, raconte dans ses documentaires la France modeste face à la mondialisation. Par Sibylle GRANDCHAMP QUOTIDIEN : jeudi 4 octobre 2007 Il ne voulait apposer aucun commentaire sur les images de son dernier documentaire. Mais France 2 l’y a obligé : «Les gens aiment la voix de Marcel Trillat.» Ce dinosaure du reportage ne voulait surtout pas qu’on lui reproche de prendre la vedette, de tirer la couverture à lui. Il dit : «La télé, c’est d’abord l’image et la parole des gens.» Silence dans la vallée, récit du déclin de Nouzonville (Ardennes) après la liquidation de sa dernière forge, clôt une quadrilogie sur la condition ouvrière. «Je veux qu’il sorte des choses claires de mes films, mais avec la conviction qu’elles sont compliquées.» Trillat exhume des mondes oubliés et va voir là où le pays vit mal une modernité imposée. Il ne tend pas le côté le plus glamour du miroir : précarité, délocalisations, industries sacrifiées sur l’autel de la mondialisation… Son credo à lui, sa spécialité, son sujet de prédilection, ce sont les prolos. «La société a changé, mais il y a toujours une partie de la population qui n’a que sa force de travail pour simplement survivre.» A l’heure de la com et du point com, il s’obstine à réhabiliter des sujets engloutis dans la course à l’audimat : «La pub, ce n’est pas obligatoire sur les chaînes publiques.» Et comme la question revient au goût du jour, il a beau jeu de faire valoir qu’il recommande cela depuis belle lurette : «A l’époque, on me traitait de ringard…» L’année dernière, pour son départ à la retraite, il a reçu les hommages de la profession unanime. Discours, larmes et contrition. On lui a dit qu’il avait de la classe, qu’il était devenu une référence. Aux temps anciens, le cigarillo enfumait déjà sa vie, l’épaisse tignasse n’était pas encore blanche, mais il n’hésitait déjà pas à dicter aux jeunes générations les fondamentaux de l’artisan enquêteur. 1 - Poser bien droit devant soi une feuille de papier. 2 - Se munir de stylos de couleur (souligner un temps fort ici, avancer une idée là). 3 - Partir sur le terrain «à toute heure du jour et de la nuit». Pour Paul Nahon, d’ Envoyé Spécial : «La grande force de Marcel a toujours été de savoir poser les questions.» Et l’homme est du genre à ne pas compter ses heures, à ne pas voir passer le temps quand il s’assoit pour un tête-à-tête et qu’il s’agit de faire parler qui n’a pas souvent la parole… Un cameraman : «Quand tu penses avoir fini ta journée, lui prolonge l’aventure humaine jusqu’au bout. On a l’impression d’être des voleurs d’images comparé à lui.» Mais le retraité célébré, le pape du docu ouvrier n’a pas toujours fait l’unanimité, loin de là. «Aujourd’hui, tout le monde lui tresse des couronnes. Pourtant, beaucoup l’ont combattu», rappelle une syndicaliste du SNJ. Formé en 1966 par les «papas» de Cinq Colonnes à la Une, il intègre le journal d’Antenne 2 en 1981, profitant de l’arrivée de la gauche au pouvoir. Ses vingt-cinq ans de journalisme sur le service public lui ont valu une carrière en dents de scie : quand il n’a pas servi d’alibi pour les uns, il a été une véritable épine dans le pied des autres. Trillat a payé cher le prix de ses engagements et ses façons de cabochard. «Il est l’un des rares militants à avoir accédé à des postes de direction… sans avoir retourné sa veste», ajoute la même syndicaliste. Deux fois rédacteur en chef du service société, directeur adjoint de l’info, «puni» et envoyé comme correspondant permanent à Rome ( «Il y a pire punition», reconnaît-il), «réfugié» à Envoyé Spécial… En pleine guerre du Golfe, en direct, il dénonce la mainmise des médias américains sur l’information. La chaîne l’invite immédiatement à prendre l’air à Moscou. L’amende y est plus difficile à payer qu’à Rome en 1987. Trillat assume ses contradictions. «Antisoviétique» lui qui a toujours «détesté les sociétés fliquées», fut un adhérent du PCF pendant toutes les années Marchais, pas forcément les plus libérées. «Grand défenseur de la démocratie», il reconnaît la «politique suicidaire» du parti. Seulement voilà : «Le PC était une contre-société pleine d’espérance, qui rêvait de lendemains qui chantent.» En 1954, il a 14 ans quand il paye sa première cotisation. Cégétiste, Trillat était pugnace quand il s’agissait de défendre ses troupes et ses idées. Qui souvent, agaçaient. Ses détracteurs : «C’est un égocentrique qui se gargarise de son image humaniste.» «Il freinait des quatre fers pour traiter ce qui n’entrait pas dans son éthique.» Faux, rétorquent ses amis, tel Hervé Brusini, directeur de la rédaction de France 3 : «Ses exigences et son honnêteté intellectuelle transcendaient le politiquement gênant.» Sinon, Trillat n’est pas du genre à établir une frontière étanche entre vie professionnelle et vie personnelle. Il saute les frontières, toujours ravi d’en découdre, de débattre, d’argumenter. Quand il invite à un pique-nique sur son petit lopin de terre, à Vitry, tous les prétextes sont bons pour refaire le monde, dégainer un diagramme sur le taux de chômage ou dénoncer l’injustice autour d’un barbecue. Marqué par «les cow-boys» de son enfance, «en canadienne et chapeau mous», qui débarquaient à la ferme pour y planquer des armes, Trillat croit en ce patrimoine de résistance qui, espère-t-il, existe toujours en France. Aux dernières élections, il a misé en vain sur un candidat unique de la gauche antilibérale («N’importe lequel, mais il n’en fallait qu’un.») Il a pensé s’abstenir, puis a voté Marie-George Buffet, on ne se refait pas, et Ségo au second tour. Quand Trillat, en fin de carrière, a délaissé l’info pour le documentaire, il n’avait qu’une idée en tête : sillonner le pays en quête de visages impunément rayés de la carte médiatique. «Ce n’est pas que la classe ouvrière n’existe plus, c’est qu’on ne la nomme plus.» Il aime à rappeler que «le cinéma sert à montrer l’invisible». Jean Bigot, son producteur : «On n’est pas dans la rentabilité. Il faut du temps.» Dans Silence dans la Vallée, c’est son fils, Julien, qui tient la caméra. Et Catherine Dehaut, sa monteuse, n’est autre que son ex-compagne et la mère de son fils. Sans «sa fratrie», Trillat se sent «sourd, aveugle et manchot». Ensemble, ils vont débattre avec le public après une projection au fin fond d’une province. Car «filmer, c’est faire de la politique». Mais, le cinéma de Trillat, c’est aussi l’amour d’une mère sans le sou, les terrains de foot le dimanche matin, l’odeur de l’huile sur un tablier, un ouvrier analphabète qui dévoile son secret. C’est «le bonheur avec les yeux cernés» et «le malheur avec une montre en or», pour citer Prévert, son poète préféré. «Je leur disais, aux jeunes : pour écrire de beaux reportages, lisez de la poésie.» Et, il leur conseillait aussi de rester aux aguets, ouverts sur «l’imprévu, prêt à vous sauter à la figure». Son idéalisme lui vient de sa mère. «Elle était du côté de la vie. Mon père, qui sortait de la guerre de 14, a résisté onze ans avant d’avoir des enfants.» Fils de paysan, «comme Depardon», à la mort du père, il a laissé à sa sœur le soin de reprendre la ferme. Puis, il s’en est allé rejoindre les bancs de l’école normale d’instituteur. «J’aurais dû être prof de lettres.» Mais c’était sans compter sur cette rencontre fortuite avec Pierre Desgraupes. «Le jour où ils m’ont donné le micro, j’ai failli m’évanouir.» Il était stagiaire. Lorsque les bobinos ont déboulé en salle de montage avec son interview, Pierre Lazareff a retiré sa pipe et lancé : «Faut l’essayer, ce gamin !» Marcel Trillat en 6 dates 4 avril 1940 Naissance à Seyssinet-Pariset (Isère). 1968 Pigiste ORTF sur liste noire après les grèves. 1981 Entré à Antenne 2. 1988 Directeur adjoint de l’information sur France 2. 2006 Départ à la retraite. Jeudi 4 octobre Diffusion de «Silence dans la vallée», 22 h 55, France 2. Liens sponsorisés Mazures Chauffe Marcel Avec Marcel, c'est chauffe, chauffe enfin le cinéma. Le monde du travail n'y a presque jamais sa place... Marcel dégage, lui. Mais en journaliste, en documentaliste, en vrai pro, quoi !... Vendredi 05 Octobre 2007 - 13:07 meg96 Heureusement... ... qu'il reste des gens fidèles à leurs convictions, même par les temps difficiles, des Trillat, Marcelle, Mermet, et, heureusement aussi, plein de plus jeunes. Alors que la mode est aux tourne-ve... Vendredi 05 Octobre 2007 - 10:05 bigorneau d'un sale type de droite Monsieur Trillat est un homme reglo: malgre quelques contradictions, il essaie vaille que vaille, d'etre droit dans ses bottes et de ne pas trahir. et puis comment peut denigrer quelqun qui vous dega... Vendredi 05 Octobre 2007 - 08:40 gigi bravo Bravo Marcel ! Tout en ayant des idées communistes on peut être lucide, avoir de la morale, et de l'éthique ! Un bel exemple que nos politiques actuels de tous bords, en commençant par le "grand ... Vendredi 05 Octobre 2007 - 06:10 AMGOT Positive attitude Félicitations au Trillat pour ses docs, ayant parfois des qualités bien cinématique. Il a évité la propagande grossière pour le PCF, mais sa présentation suggère une solution antilibérale. ... Vendredi 05 Octobre 2007 - 02:33 bourrique admiratif Rien que de l'admiration .Inutile d'en dire plus.... Jeudi 04 Octobre 2007 - 20:27 cassandra14 hommage un type bien... comme on en fait plus...... Jeudi 04 Octobre 2007 - 16:52 Jay Bravo Un beau portrait qui donne envie d'en savoir plus, en particulier sur ses documentaires. Sont-ils disponibles dans le commerce ou diffusés au cinéma ?... Jeudi 04 Octobre 2007 - 13:34 JEA Lorraine Son "Lorraine coeur d'acier" fut tout sauf du cinéma préchi-précha. Militant oui mais tout aussi lucide et humaniste. Filmant derrière les barricades. Là où l'on reçoit et reçoit encore les co... Jeudi 04 Octobre 2007 - 11:57 redevance Merci Marcel ! Pour moi Marcel Trillat c'est un grand pro, qui défend une exigence de l'info. C'est un homme de rigueur, à l'ancienne, un peu désuet pour les Pujadas, Chabot et cie qui ne pensent que scoops et au... Jeudi 04 Octobre 2007 - 11:47 Voir toutes les réactions A part C’est patois, c’est moi Champs alizé Môme pas peur J’embrasse plus Record applaudimètre pour Marcel samedi 15 juillet 2006 par alain vernon.   Notre ami Marcel Trillat a quitté France Télévision après une carrière bien remplie. Il réalisait des documentaires militants, comme on en voit trop peu à la télévision, ou alors trop tard dans la soirée. France 2 a tenu à marquer l’évènement. Debout pendant cinq bonnes minutes, ils l’ont applaudi comme jamais on n’avait applaudi un journaliste de télévision...Marcel Trillat était debout lui aussi sur l’estrade de la salle de projection au foyer de France-Télévision, seul, ému, comme tétanisé par tant de reconnaissance, tant de respect, tant d’émotions... C’était le 7juin dernier. La Direction de France 2 avait décidé de fêter le départ à la retraite de Marcel Trillat et ce fut un grand moment de télévision. Hervé Brusini avait préparé sur un ton humoristique qu’il maîtrise à la perfection, une séquence destinée à retracer la carrière de Marcel le rouge, Marcel l’ouvrier, Marcel le militant, Marcel le maître à penser de plusieurs générations de journalistes. Drôle, touchant et tellement juste. Puis ce fut l’heure des discours. Philippe Baudillon, nouveau directeur général de France 2 , presque gêné de se retrouver au milieu de tant de grands du journalisme, fit pourtant usage d’un langage approprié au moment de saluer Marcel entouré de tant d’amis. Paul Nahon, l’homme qui incarne les magazines de l’information avec Bernard Benyamin, avait aussi du mal à cacher son émotion au moment d’évoquer les grandes heures d’Envoyé Spécial nourri des enquêtes minutieuses de Marcel. Rachid Arhab, Monsieur Loyal d’un soir, invita alors tous ceux qui souhaitaient offrir un cadeau à l’ami Marcel à monter sur l’estrade. Eric Delagneau, compagnon de tournage de Marcel et cheville ouvrière de la soirée, déballa avec Rachid ce qui rebutait Marcel depuis la naissance de l’informatique mais qui l’accompagnera désormais dans ses activités de senior : un ordinateur portable ! Notre section CGT a pensé qu’un peignoir de bain aux couleurs de notre syndicat lui permettrait de bien démarrer toutes ses journées de retraité et pour les longues soirées d’hiver des livres, encore des livres, de la musique... Enfin Marcel sortit sa feuille blanche repliée en quatre de sa poche et tenta de lire ce qui était son message d’adieu à une profession et à tant d’amis...Car Marcel était ému aux larmes comme nous tous...Du Marcel dans toute sa splendeur, dans toute sa culture, dans toute sa passion, dans toute sa finesse...( voir sur le site Internet Info-impartiale et pluraliste l’intégralité du discours de Marcel Trillat) . C’est alors que nous avons vécu ce rare moment d’humanisme, cette interminable et si bonne séquence d’applaudissements debout face à celui que nous respections tous depuis longtemps sans avoir jamais osé lui manifester de cette façon... De la Direction à la rédaction, des secrétaires, assistantes jusqu’à l’encadrement, des JRI, techniciens de reportage jusqu’à tous ceux qui n’avaient jamais partagé le terrain avec Marcel, tous ont applaudi longuement celui dont le travail, la rigueur, l’intégrité, la modestie comme le courage, la discrétion réfléchie comme la passion militante ont conduit à ce jour merveilleux ou la reconnaissance des autres perle sur les joues des larmes d’amitié. Puis il y eut les petits verres, les petits fours, les petits mots comme ceux que Marcel n’a cessé d’écrire sur un coin de table du foyer ou une queue interminable d’amis attendaient leur tour avec un numéro spécial du journal l’Humanité sous le bras.... On a pu voir Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT et Alain Krivine de la LCR côtoyer notre Direction générale à propos d’un militant hors concours et tous ceux qui ont fait la réputation du service public, Paul Amar, Pierre-Henri Arnstam ou Claude Sérillon étreindre longuement notre Marcel national. Combien auront droit au moment de quitter ce métier à pareille reconnaissance ? Ce record d’estime à l’applaudimètre est venu aussi nous rappeler qu’un grand professionnel est d’abord un être humain respectueux des autres et des valeurs qui font la noblesse du Journalisme ! ALAIN VERNON Record applaudimètre pour Marcel 23 août 2006 La télé publique voit partir un professionnel du service public, au service du public, de son intelligence et non de ses bas instincs. Merci pour tout le tavail que vous avez effectué tout au long de votre parcours professionnel, vous faites parti des seigneurs de la télé publique comme Sérillon, Ahrab, Lefait, Nahon, Gassot, Rabine, Anderlin, Benyamin, Arnstam, Roger Petit, Claude, Rapp (qui vient malheureusement de nous quitter), Lebrun, Rochot, etc... des journalistes intègres qui veullent exercer leur métier le plus honnêtement possible. Vive la presse libre et non au sabordage du service public de l’audiovisuel, vous ne devez pas ceder aux pressions et défendre votre maison jusqu’au bout. Répondre à ce message
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