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1 décembre 2007

MARCEL TRILLAT

MARCEL TRILLAT 1 DÉCEMBRE 2007 Dans la dernière lettre de la Scam je lis cet article sur Marcel Trillat, un ami de la jeunesse lyonnaise de ma femme et un journaliste-documentariste que j’admire. Je suis entièrement d’accord avec ce qu’il écrit sur la télévision d’aujourd’hui et le métier. Surtout ce qu’il dit sur les jeunes qui commencent dans ce métier. J’ai été formateur à l’Institut National de l’Audiovisuel et j’ai constaté les mêmes choses: comment s’épanouir dans un métier de création quand on ne vous commande que des “produits formatés”? Comment laisser travailler son imagination quand on ne vous parle que de coût, d’audimat, de public incapable de comprendre? Je ne crois plus beaucoup à la possibilité aujourd’hui de continuer à faire un travail correct sur les grandes chaînes de télévision hertzienne. L’énergie dépensée pour faire aboutir un projet est trop importante et se fait au détriment du travail de création. Je crois plus à la télévision par internet, qui, pour l’instant, est nouvelle et pas encore trop pervertie par les marchands. J’ai fait l’expérience de Canalweb, avec des émissions d’histoire en 2000. C’était trop tôt pour la France. Les internautes n’étaient pas encore tous équipés en haut débit et les vieilles habitudes de la télévision traditionnelle étaient encore dans la tête des financiers. Aujourd’hui je regarde Latélévison.libre et Arrêt sur images, sites vidéo animés par des journalistes ou réalisateurs écartés de la “grande” télévision. Il y a de bonnes idées. Les conditions techniques sont meilleures et je pense que c’est le mode d’information de demain. C’est un domaine dans lequel les jeunes ont plus de liberté. Le coût est minime et c’est ce qui fait sa force. Mais lisons maintenant ce que dit Marcel Trillat: Marcel Trillat, Marcel Trillat, que regardezvous à la télé ? Ah ! Je regarde évidemment encore beaucoup le journal, celui de ma chaîne, mais je trépigne souvent en le regardant, je trouve qu’il ressemble de plus en plus à celui d’en face, et ça me chagrine profondément. A certaines heures on ne sait plus si on est sur le service public ou sur une télé commerciale. Même dans les magazines que j’aime bien, on sent peu à peu la loi de l’audimat, ça pèse. Le drame est simple. France 2, tout en étant une chaîne publique, est financée à 40 % par la pub. Donc, lorsqu’on est financé par la pub à 40 %, il faut faire de l’audimat à tout prix en première partie de soirée, sinon c’est la faillite. C’est aussi con que ça. Et moi je trouve que la première partie de soirée n’est malheureusement plus regardable sur pratiquement toutes les chaînes. Le service public s’en sort un peu mieux, évidemment, mais dans le privé, c’est une abomination. Tout est distraction bas de gamme ! C’est ce que Patrick Le Lay a résumé en disant « Moi mon métier c’est de vendre à Coca Cola du temps de cerveau humain disponible ». La télé-réalité c’est une catastrophe. D’une part, on a à faire à des gens pour qui la télé n’est qu’un moyen de gagner du fric et d’autre part, c’est un bon moyen d’abrutir le peuple. Et en particulier la jeunesse. Coup double ! Il ne faut pas s’étonner si la campagne de l’élection présidentielle ressemblait plus à une épreuve de la Star Ac’ qu’à un vrai débat d’idée. Quelles espérances portait la télé dans ses jeunes années ? La télévision à ses débuts se caractérise par ses contradictions. Une information complètement muselée, mais des programmes formidables, une espèce de grande maison de la culture populaire… mais ces espérances-là ont été complètement trahies. Et le premier drame c’est la vente de la plus grosse chaîne, TF1, au privé. Cela s’est passé en France et nulle part ailleurs ! Quand les chaînes privées arrivent sur le marché on renforce ailleurs le service public. En Grande-Bretagne par exemple, on renforce la BBC. Et c’est Channel 4 qui est obligée de se hisser au niveau de la BBC, pour jouer le jeu de la concurrence. Alors qu’en France c’est l’inverse, c’est le plus gros morceau devenu commercial qui tire tout le monde vers le bas. Au moment où on va livrer bataille, parce qu’il y a une bataille entre le public et le privé, on donne notre meilleur régiment à l’ennemi. C’est de la folie totale ! Il fallait garder notre bastion de chaînes publiques. Et que ceux qui souhaitent créer des chaînes privées les créent ! Lorsque l’ORTF a été crée, il y avait beaucoup de communistes investis dans cette aventure, quel était leur projet ? Moi j’ai débarqué dans ce monde extraordinaire, merveilleux… où en réalité il y avait deux télés, deux planètes. Il y avait l’info, avec le journal et quelques magazines d’infos qui étaient sous contrôle direct du pouvoir. Un contrôle exercé par l’intermédiaire du SLII, le Service de liaison interministériel pour l’information, qui avait son siège au ministère de l’Information, à côté du bureau du ministre, et où les responsables de l’information radio et télé allaient aux ordres le matin. En face de l’info, une autre planète : les programmes. Avec de grandes « dramatiques » réalisées aux Buttes- Chaumont, parfois en direct : La caméra explore le temps par exemple, série télévisée créée par Stellio Lorenzi, André Castelot et Alain Decaux. Les grandes fictions merveilleuses dont le Dom Juan de Marcel Bluwal avec Michel Piccoli et Claude Brasseur… vous pouvez le regarder aujourd’hui, c’est d’un modernisme absolu… De même les créations de Sangla, Seban, Averty, Prat… beaucoup d’autres… Vous avez aussi de l’information… il y a Cinq colonnes à la une, c’est un îlot dirigé par des gens indépendants, les fameux papas de Cinq Colonnes, Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet, Igor Barrère et Pierre Lazareff, très important ! Pierre Lazareff est un grand patron de presse, proche du pouvoir, il a l’écoute du Général, un personnage très complexe, mais il protège son émission. C’est là que j’ai débuté ! Il y avait d’autres émissions, Les femmes aussi, Le monde en 40 minutes, Cinéma, cinémas, La saga des français, Les heures chaudes de Montparnasse de Jean-Marie Drot, Les croquis de Knapp et Bringuier, etc. Sur cet ensemble très varié, existait une sorte de consensus entre des hauts fonctionnaires, souvent anciens résistants gaullistes et des réalisateurs souvent de gauche, parfois communistes. Le consensus était sur la création d’émissions de qualité pour le peuple. Notre rôle c’était divertir, certes, mais aussi instruire, cultiver, faire rêver. Il ne faut pas oublier que quand la télévision se crée, c’est l’époque Jean Vilar, il y a le TNP, Avignon, toutes ces troupes de théâtre qui vont s’installer en province. Il y a une soif de savoir du peuple, il y a les comités d’entreprise qui emmènent les salariés voir des grandes pièces de théâtre parfois difficiles. C’est une époque formidable, d’espérance, et la télé est marquée par ça. Beaucoup de gens viennent du cinéma, du monde de la culture. Et c’est le règne du talent, il se trouve que la plupart des grands réalisateurs de talent étaient de gauche et les hauts fonctionnaires finalement s’en foutaient du moment que les émissions étaient bonnes ! Mais bizarrement pendant longtemps, les gens de cinéma, les intellectuels, les enseignants ont méprisé la télé, même quand elle était de qualité. Le mythe Cinq colonnes« l’émission de reportage indépendante » tient-il ? En ce qui concerne Cinq colonnes, tant que l’on parlait de l’étranger, tout allait bien. Par exemple, les horreurs commises avec l’aide des américains au Congo belge, pas de problème. On donnait la vision d’un monde en proie à la tempête, avec un îlot de calme et de tranquillité : la France Gaulliste ! Sur le terrain, on travaillait souvent en tandem réalisateur/journaliste, et souvent, « équilibré », un de droite, un de gauche. Avec la nouvelle caméra légère « Eclair-Coutant », on filmait la vie, on courrait après la vie, c’est la naissance du grand reportage télé, et on a même influencé le cinéma. Certains réalisateurs naviguaient entre Parce que son œuvre creuse avec talent le même sillon, parce qu’il est une figure emblématique de la télévision publique, le conseil d’administration de la Scam l’a couronné cette année pour l’ensemble de son œuvre audiovisuelle. France 2, souhaitant lui rendre hommage, a diffusé ses films en troisième partie de soirée, à partir de 00h40 ! (sans commentaire). Marcel Trillat livre sa vision de la télévision d’hier, d’aujourd’hui… et de demain. Propos recueillis par Valérie Nivelon. Productrice de l’émission La marche du monde sur RFI, le vendredi à 14h40 et 20h40, le lundi à 1h10. .......................................................................................................................................................................................................................................................................................... 02 Entretien ....................................... CE QUI EST FORMIDABLE DANS LE DOCUMENTAIRE C’EST LE TEMPS ..................................................................................................................................................................................................................................... Cinq colonnes et le documentaire, ou la fiction. Comme Jacques Krier… si vous revoyez aujourd’hui un doc qui s’appelle Les matinales, de Jacques sur les femmes de ménage qui vont travailler le matin dans la nuit, ça n’a pas pris une ride, c’est extraordinaire ! Jacques avait également réussi à faire un reportage sur une grande grève des mineurs (parce que Lazareff avait tapé du point sur la table). Ah, ces fameuses séances de projection de Cinq colonnes, où il y avait parfois des ministres. Et jusque dans les salles de montage ! Je me souviens d’un vieux monteur du JT qui racontait que dans le camion de montage, quand il sui- Entretien 03 ....................................... description d’un combat Photographie : Claude Weber vait un voyage de De Gaulle, il y avait le mec de l’Élysée, derrière lui, et c’est lui qui dirigeait le montage, pas le journaliste ! Et puis un jour à Nancy, la visite du Grand Charles avait fait fiasco… les cameramen avaient l’habitude de filmer en biais pour donner l’illusion d’une foule compacte, mais pour le son… impossible de tricher ! Alors le type de l’Élysée a dit de mettre le son de la veille car De Gaulle avait fait un tabac à Strasbourg… c’est ce que le monteur, obligé, a fait ! Nous vivions dans cette contradiction là. Même à Cinq colonnes, quand on touchait aux sujets sociaux et politiques français, on était sous surveillance. Vous l’avez vécu personnellement ? Moi ça m’est arrivé par exemple d’être convoqué en projection sur une émission que j’avais tournée en 67, avec un ami réalisateur Hubert Knapp, sur une grande grève à Saint Nazaire. Il y avait le directeur de la télé Claude Contamine, et un certain Forestier, du SLII, qui pendant toute la projection trépignait sur place. Il faut dire que c’était une grève formidable, très unitaire, avec la solidarité de toute la ville, les pêcheurs, les paysans, une grève qui préfigurait 68, avec un discours ouvrier très humaniste, et en plus, ils avaient gagné, bref, une horreur (rires) ! Et à la fin de la projection, ce type se met à hurler en disant : « c’est du mauvais cinéma de 1936 ». Et là Desgraupes, royal, lui dit « Monsieur, vous êtes là pour dire si c’est de la bonne ou de la mauvaise politique, vous êtes payé pour ça, faîtes votre métier. Quant à savoir si c’est du bon ou du mauvais cinéma, c’est à nous de le dire. » Il n’empêche que l’émission n’est jamais passée… Heureusement je savais par un copain que quand ils interdisaient une émission comme ça, non seulement, ils l’interdisaient d’antenne, mais en plus ils faisaient disparaître les bandes de la salle de montage. Il est arrivé qu’ils vident la salle de montage dans la nuit, et qu’ils détruisent tout. Sans même rien garder pour les archives. Certaines émissions ont disparu complètement. Par exemple Barrère et Lalou avaient une série qui s’appelait Faire Face, et ils avaient fait un grand reportage sur le parti communiste. C’était un voyage dans le parti communiste, très critique, très libre, euxmêmes n’étaient pas des communistes, ni l’un ni l’autre, c’était un reportage humain… et bien tout à disparu ! Vous vous rendez compte ce serait des archives formidables ! Et bien non, il ne reste rien, même pas pour les historiens… C’est pour cela que moi j’ai piqué la cassette de notre montage à peine fini, j’ai mixé en cachette, enregistré mon commentaire, et puis je suis parti avec, je l’ai sauvé ! C’est pour cela qu’aujourd’hui on peut voir ce témoignage de la vie ouvrière de 1967, juste avant 68. Cela n’a jamais été diffusé à la télé, mais ça a été utilisé par exemple par Chris Marker dans Le fond de l’air est rouge, il a utilisé plein de films interdits comme ça, des chutes… Et ça repasse encore aujourd’hui, c’est un document ! Voilà, c’était ça la télé, à la fois un espace de création formidable et en même temps une information muselée, sous contrôle. Pour en revenir à aujourd’hui, il n’y a que les deuxièmes parties de soirée qui vous intéressent ? C’est vrai que je n’ai pas parlé d’Arte. Je regarde beaucoup Arte, heureusement qu’Arte existe, mais je note une légère dérive. Je sens que ça les démange un petit peu de faire de l’Audimat euxaussi. Il y a cette espèce d’aspiration vers le bas, pour faire de l’audimat facile, comme si le poids de TF1, peu à peu, plombait l’ensemble des chaînes. Je pense à cette citation d’Armand Robin, c’est un poète anar qui a longtemps travaillé à la radio, un type assez original, et au tout début de la télé, voici ce qu’il écrit en 52 ou 53 : « une chape d’hypnose pourrait être télédescendue sur des peuples entiers de cerveaux, et cela subrepticement, sans que les victimes cessent de se sentir devant d’agréables spectacles. » Et bien par moment j’ai l’impression qu’on y est. Et en même temps, c’est cette même télévision qui vous donne la possibilité de faire vos documentaires sur le monde ouvrier. Des documentaires où vous vous passez très bien du sacro-saint commentaire devenu inévitable à la télévision. Avec les gestes des ouvriers travaillant l’acier en fusion, riches de sons et d’images, des séquences entières comme on n’en voit plus jamais. Je me suis demandé comment vous aviez fait pour le faire passer ! C’est parce que c’est Trillat que la chaîne a accepté ? (Rires !) Vous savez même Trillat a des problèmes avec ça puisque pour ce film j’avais décidé à l’avance qu’il n’y aurait pas du tout de commentaire... Moi, il me semble que la télévision ça consiste à s’exprimer par l’image et par les paroles des gens et le moins possible par le commentaire. Le commentaire c’est quand on n’a pas le temps, c’est quand on ne peut pas faire autrement, donc on résume les choses dans le commentaire pour que les gens comprennent quelque chose, mais là on a le temps donc il n’y a pas de raisons qu’il y ait un commentaire, et puis France 2, ils n’ont rien voulu savoir, ils m’ont dit : « Si si, il faut en mettre, les gens sont habitués à ta voix ». Alors j’en ai mis un petit peu au début. Il y a deux ou trois phrases au début quoi. Finalement ce n’est pas très grave… Ce qui est formidable dans le documentaire, c’est le temps. On a le temps de faire connaissance avec les gens, il y a un climat de confiance qui s’établit, on dialogue avec eux par l’image, et par la parole, c’est un échange. Moi mon problème dans tous ces films sur le monde ouvrier, c’est de rendre aux ouvriers, et au monde du travail, leur image et leur parole. On les avait effacés du paysage, complètement. Ceux qui fabriquent les richesses avaient disparu du paysage. Quand on a commencé à travailler là-dessus avec Jean Bigot, en 2000, non seulement on ne les voyait plus, à part trois ouvrières en larmes au 20 heures parce que leur usine était liquidée, mais après on ne les voyait plus… c’est d’ailleurs pour ça que l’on LE VRAI PATRON DES CHAINES PUBLIQUES, C’EST BERCY ........................................................................................................................................................................................................................................... 04 Entretien ....................................... Marcel Trillat : description d’un combat a tourné Trois cents jours de colère, c’est-à-dire que l’on est allé voir ce qui se passe après, justement, pendant dix mois. Ces gens là sont maltraités, et c’est le rôle des cinéastes, des gens de télévision, des journalistes, de les faire ressurgir au grand jour… De leur rendre leur statut de personne avec un destin, des souffrances, des espérances, des rêves… Pourquoi ont-ils disparu de la télévision ces six millions d’ouvriers et ces sept millions d’employés ? Je crois que cela fait partie des symptômes de cette télévision qui ne s’intéresse plus assez à la vie réelle. Vous montrez dans vos films que ce ne sont plus des industriels mais des financiers qui sont à la tête des entreprises de production, est-ce-que c’est la même chose à la télévision, ce sont des professionnels des médias ou bien les financiers qui décident ? Vous savez, le vrai patron des chaînes publiques, c’est Bercy, qui les étrangle, en les sous-finançant. Quand j’avais été élu au conseil d’administration de France Télévisions, je voyais bien comment ça se passait. On a vu arriver aussi des responsables ici ou là qui gèrent comme des « managers dits modernes » gèrent les usines. Sans respecter les gens, de manière complètement autoritaire. Moi par moment, la rédaction de France 2 me rappelle Simca années 50 ! Autrement dit la caricature du patronat de choc. Et dans les chaînes commerciales la ressemblance avec l’industrie est encore plus nette. Les dirigeants semblent sortir des mêmes pouponnières. On les voit d’ailleurs parfois arriver aussi dans le public et passer de la fabrication de boîte de petits pois à celle de nos émissions… pour certains, c’est la même chose ! Une émission c’est un « produit ». À la rédaction, les gens de talent sont réduits à l’impuissance ! Je plains ceux, parmi les jeunes, qui lorgnent ........................................................................................................................................................................................................................................... JE PLAINS LES JEUNES QUI LORGNENT PLUS DU CÔTÉ D’ALBERT LONDRES QUE DE PPDA. ILS NE SONT PLUS À LA MODE. Entretien 05 ........................................ Le lauréat du Grand prix Scam 2007 pour l’ensemble de son œuvre audiovisuelle animera une série de rencontres autour des films ayant obtenu une bourse Brouillon d’un rêve, une Étoile ou un Prix de la Scam. plus du côté d’Albert Londres que de PPDA. Ils ne sont plus à la mode. Que souhaitez-vous pour l’avenir de la télévision publique ? Il faut reconquérir cette télévision publique dans le cadre d’une grande politique. Il faut remettre la qualité au centre. Il faut secouer les téléspectateurs, qu’ils arrêtent de laisser leurs gosses voir des horreurs à la télé. Il faut arrêter avec cette télé où l’on pousse les gens du peuple à déballer leur vie intime, où on les instrumentalise dans des émissions formatées. Parce que soit disant c’est ça qui marche, c’est ça qui se vend. Il faut inverser cette tendance ! C’est vrai qu’on
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