NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 57

NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 57 ( 12/05/2020)

JEUNES: Les jeunes sont les premières victimes du confinement imposé par l’état d’urgence sanitaire. Privés de liberté et de contacts avec leurs camarades, traumatisés par la peur distillée par les politiques et les médias, contraints à respecter des règles contre nature et effrayés par la maladie de leurs parents ou de leurs proches, ils ne peuvent plus imaginer un avenir serein. 

Sortis fêter à Paris, sur les rives du Canal Saint-Martin, la fin du confinement, des jeunes ont été dispersés par la police. On apprend ce matin que le préfet de Paris décide d’interdire dans la capitale, plusieurs lieux de rassemblement.

La seule mini-manifestation signalée par la presse que quelques personnes ont tenté d’organiser à Rennes, en respectant les consignes sanitaires, a aussi été dispersée par la police.

Pour assurer aujourd’hui la rentrée des petits enfants dans les écoles les directeurs ont reçu un protocole à respecter d’une soixantaine de pages. Parqués dans les classes et dans la cour de récréation comme de petits animaux, ces enfants devront apprendre les gestes de la discipline et seront prêts à accepter par la suite tous les ordres donnés par les autorités.

Des scientifiques, des avocats, des artistes publient leurs plaintes contre les responsables du gouvernement qui ont mal géré la crise sanitaire et qui continuent à gérer le déconfinement de façon chaotique.