NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 48
NOUS SOMMES EN GUERRE, jour 48 ( 3/05/2020 )
MENACES. Comment faire confiance à un gouvernement qui ne fait pas confiance à ses citoyens ? Avant-hier une carte de France de déconfinement en trois couleurs est découverte, hier une nouvelle carte avec des zones qui ont changé de couleur après les protestations des habitants de ces régions et aujourd'hui peut-être encore une nouvelle carte. Un jour un président qui annonce une date de sortie du confinement, le 11 mai, sans aucune consultation et hier un ministre de la santé qui menace de repousser la date si les Français ne sont pas sages. On comprend que les autorités pataugent, qu'elles ne sont pas prêtes pour assurer la protection de la population et qu'elles veulent rendre les individus responsables de leur incurie. Alors elles menacent une fois de plus de les sanctionner.
Des réquisitions de biens et de personnes sont envisagées comme en temps de guerre. L'état n'a pas réquisitionné les usines, les entreprises et les capitaux des banques mais il pourra réquisitionner du personnel de santé, d'éducation, de transport...
Les protestations se multiplient. Des professionnels de santé dénoncent le trafic des masques qui va enrichir les grandes surfaces alors qu'ils ont été victimes de la pénurie de protections.Des députés et des médecins réclament la réquisitions de ces masques pour les distribuer gratuitement à la population. Des juristes dénoncent les futurs moyens de traçages qui sont un début de fichage extrêmement dangereux pour l'avenir. Des maires accusent l'état de vouloir leur faire porter la responsabilité d'ouvrir des écoles sans leur donner les moyens de protéger les élèves et les enseignants.
L'étau de la surveillance se resserre tous les jours un peu plus sans que les dispositions prises par le gouvernement fassent la preuve de leur efficacité.