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29 janvier 2015

JEAN-LUC EINAUDI, " La bataille de Paris"

Le 1 octobre 1999, Claude Pennetier, historien, s'entretient avec Jean-Luc Einaudi, au sujet de son livre

" La bataille de Paris, 17 octobre 1961"

et du procès que lui a intenté par Maurice Papon.

Entretien filmé par Bernard Baissat.

 

Jean Luc Einaudi, " La bataille de Paris, 17 octobre 1961"

 

Voir aussi ces documents INA

https://www.youtube.com/watch?v=H_0EI7NJRo8

https://www.youtube.com/watch?v=H_0EI7NJRo8

 

 A sa mort, le 22 mars 2014, Jean-Luc Einaudi est salué par la presse:

Jean-Luc Einaudi, pionnier de la mémoire de la guerre d'Algérie, est mort

Le Monde.fr | 23.03.2014 à 13h53 • Mis à jour le 23.03.2014 à 21h12 | Par Catherine Simon

L'auteur de La bataille de Paris, 17 octobre 1961 (Seuil, 1991), Jean-Luc Einaudi, dont les écrits ont mis en lumière, de façon magistrale, le rôle de l'État français dans la répression des luttes pour l'indépendance algérienne, s'est éteint, samedi 22 mars, à Paris, emporté par un cancer fulgurant. Né le 14 septembre 1951, Jean-Luc Einaudi a travaillé toute sa vie comme éducateur, auprès des jeunes – auxquels il consacra un livre, Les mineurs délinquants (Fayard, 1995). Il venait, il y a deux ans, de prendre sa retraite.

Mais ce sont ses nombreux ouvrages sur l'Algérie, fruits de recherches « méticuleuses et opiniâtres », selon les termes de l'historien Gilles Manceron, qui l'ont fait connaître du grand public. « Je ne revendique pas le titre d'historien. J'écris sur ce qui me paraît important », confiait-il, le 9 février, dans un entretien – le dernier – accordé à Berbère Télévision. Bien qu'âgé de onze ans au moment de l'indépendance de l'Algérie, en 1962, ce fils unique, issu d'une famille modeste, devenu militant maoïste dans l'après-1968, s'était intéressé très vite aux combats anticolonialistes – du Vietnam à l'Algérie.

Rédacteur « bénévole » à l'Humanité Rouge, journal fondé par Jacques Jurquet, son aîné et ami, le jeune militant du Parti communiste marxiste-léniniste de France (PCMLF) fit alors, dans les années 1970 et 1980, la rencontre de plusieurs grandes figures du mouvement anticolonialiste, parmi lesquels Claude Bourdet, Georges Mattéi et Pierre Vidal-Naquet – lequel rédigea la préface du premier livre de Jean-Luc Einaudi, Pour l'exemple. L'affaire Fernand Yveton (L'Harmattan, 1986).

 Il fit également la connaissance, dès cette époque, de responsables algériens du FLN – lesquels lui ouvriront bien des portes, plus tard. L'étude des différents aspects de la répression française, exercée contre les Algériens, en particulier, en octobre 1961, à Paris, à l'occasion de la désormais fameuse manifestation organisée à l'appel du Front de libération nationale (FLN), allait transformer Jean-Luc Einaudi en enquêteur hors pair – et en pionnier, souvent solitaire, du travail de mémoire.

Son livre La bataille de Paris levait le voile sur l'une des pages les plus sombres de l'histoire franco-algérienne, sur laquelle l'université ne s'était, jusque là, guère penchée. Le 17 octobre, et dans les semaines qui suivirent, « plus de cent cinquante personnes sont mortes ou disparues », révélait Jean-Luc Einaudi, pointant du doigt la responsabilité des forces de l'ordre – alors dirigées par le préfet de police Maurice Papon.

Cet ouvrage allait provoquer un véritable choc dans la société française – et connaître un succès retentissant. Une nouvelle édition augmentée, Octobre 1961. Un massacre à Paris (Fayard-Pluriel), a été publiée en 2011. Jean-Luc Einaudi allait néanmoins longtemps payer son courage et sa détermination. En 1999, Maurice Papon, alors poursuivi pour crimes contre l'humanité, portait plainte contre Jean-Luc Einaudi, dont les déclarations devant la cour d'assises de Bordeaux l'avaient ulcéré. L'ancien préfet de police fut finalement débouté. Mais cette bataille laissa des traces – avec, notamment, la « mise au placard », durant de longues années, de deux conservateurs des archives de Paris, « victimes de sanctions dissimulées », s'indigna Jean-Luc Einaudi.

BRISEUR DE TABOU ET HÉROS MORAL

Passionné d'histoire, l'éducateur de la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse, au sein du ministère de la justice) s'intéressa aussi aux « petites gens », à ces « militants sans défaillance, qui lui ressemblaient », relève l'historien René Galissot. Du père Georges Arnold, curé du Prado, à Baya Allaouiche, en passant par Lisette Vincent, Maurice et Odette Laban, la liste est longue de tous ceux – et celles, surtout – auxquels Jean-Luc Einaudi prêta sa voix, leur rendant hommage à travers des biographies.

Briseur de tabous, ne craignant point de s'attaquer à plus puissant que lui, que ce soit en France ou en Algérie – qu'il sillonna longuement, en 1987 – cet auteur atypique fut un « héros moral », souligne l'historien algérien Mohammed Harbi. Derrière son apparence de rugbyman bourru, Jean-Luc Einaudi cachait une immense sensibilité. On la retrouve, intacte, comme sa colère face à l'injuste, dans son dernier ouvrage, Le dossier Younsi. 1962 : procès secret d'un chef FLN en France (Tirésias, 2013), un livre dérangeant et rare, à l'image de l'auteur.

Les funérailles de Jean-Luc Einaudi auront lieu cette semaine, au cimetière parisien du Père Lachaise.

 Catherine Simon

LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME DE TOULON PUBLIE CE BEAU TÉMOIGNAGE

Jean-Luc Einaudi, un historien dans la cité (1951-2014)

par Hassan Remaoun, universitaire

 C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends ainsi que mes collègues le décès de l’historien Jean-Luc Einaudi. Cet éducateur auprès de la Protection judiciaire de la jeunesse(PJJ) du ministère de la Justice, très proche des enfants des banlieues et des immigrés et par ailleurs homme engagé et journaliste à L’Humanité rouge, allait très tôt être attiré par les luttes anticoloniales du Vietnam à l’Algérie.

Il commença à s’intéresser à la Guerre de libération en Algérie à un moment où les Universités française et algérienne ne ciblaient encore l’événement que de manière marginale.

En fait son attention fût tout d’abord attirée par la répression menée en France même contre les Algériens, en centrant surtout ses recherches sur les massacres d’octobre 1961 à Paris. Ce travail, sera l’un des premiers menés sur la question après celui pionnier de Paulette et Marcel Péju (dont l’ouvrage pourtant prêt dès 1962 ne sera édité qu’en 2011) [2].

En fait Einaudi sera à l’origine d’une enquête détaillée s’appuyant sur des témoins encore vivants et des archives accessibles, et publiera sur la question une série d’ouvrages édités ou réédités avec mises à jour entre 1991 et 2011 [3]. Ses révélations sur la répression terrible menée en France contre les Algériens en rappelant la pratique généralisée de la torture et des éliminations physiques avec sans doute des centaines de cadavres jetés dans la Seine, éveillera tout un mouvement d’opinion dénonçant l’action criminelle des autorités de l’époque et qui réussira à imposer en 2011 la reconnaissance officielle des crimes d’Etat commis en 1961.

Un moment fort de ce combat aura été sans doute en 1999 le procès très médiatisé l’opposant à l’ancien Préfet de police de Paris Maurice Papon (tristement connu aussi pour les crimes déjà commis comme Préfet Igame à Constantine et durant le régime de Vichy pour ce qui est de la déportation des juifs), et au cours duquel ce dernier fût débouté par la justice, laquelle reconnaissant ainsi la validité des affirmations de Einaudi. Papon était en effet bien reconnu comme le principal responsable des assassinats commis sur des Algériens, sans disculper bien entendu les responsables installés au sommet du gouvernement français.

Ses centres d’intérêt ne s’arrêtaient cependant pas aux évènements en France puisqu’il continuera ses investigations en Algérie même, traquant le système basé sur la torture, en publiant en 2000 son livre sur la ferme Ameziane [4].

Il consacrera aussi une partie de ses travaux au courage et à l’humanisme de héros à l’époque méconnus en Algérie même et calomniés par l’extrême droite française et les nostalgiques de la colonisation et de l’OAS, parce que Européens d’origine, ils avaient en payant souvent de leur vie, choisi le camp des Algériens comme étant celui du droit et de la justice. C’est ainsi que nous lui dévons les émouvantes biographies consacrées à Fernand Iveton, Maurice Laban ou Lisette Vincent (Un rêve algérien) [5].

On ne s’étendra pas plus ici sur la production d’Einaudi qui aborde aussi d’autres questions touchant à des pays comme la France ou le Viêtnam, et elle aurait pu être plus fournie encore si la maladie ne l’avait frappé et fini par l’emporter. Elle est cependant suffisamment riche au point d’avoir contribué à semer au sein de nouvelles générations l’intérêt pour l’histoire coloniale et le combat mené par les peuples dominés. Il fût un homme à principes, très exigeant vis-à-vis de son travail de recherche et avec un souci de transparence de la mémoire, d’accès aux archives et à la vérité et la justice, qu’il aura défendu jusqu’à sa mort.

Je suis de ceux qui ont eu non seulement la chance de lire Jean-Luc Einaudi, mais aussi de le rencontrer et de débattre avec lui à différentes reprises en Algérie (à Oran, Alger, Sétif, Skikda) ou en France.

La première fois ce fût certainement en mars 1992 lors de l’important colloque organisé à Paris par la Ligue de l’Enseignement, l’institut du Monde arabe, et la Sorbonne et ayant pour thématique, Mémoire et enseignement de la Guerre d’Algérie [6]. Les Algériens étaient nombreux à avoir été invités à intervenir lors de cette manifestation qui visait à mettre un terme à l’amnésie encore dominante en France sur la Guerre de libération et la fin de la domination coloniale.

La dernière fois que nous nous revîmes, ce fût 20 ans plus tard, en juillet 2012 lorsque nous nous rencontrions à l’occasion de commémorations du 50ème anniversaire de l’indépendance au Consulat général d’Algérie à Bobigny pour contribuer à un débat auquel participaient aussi, si ma mémoire est bonne, le regretté Mouloud Aounit et Madame Anissa Boumediene. Nous nous étions d’ailleurs revus aussi avec d’autres, quelques mois auparavant en octobre 2011 à l’occasion de la marche commémorative à Paris, de la manifestation du 11 octobre 1961.

Il aura été actif jusqu’à ce qu’il fût immobilisé par la maladie foudroyante qui l’a emporté. Motivé par le présent et en scrutant dans la passé, il avait été lui aussi captivé par le rêve algérien. Avec un certain nombre de collègues, nous ne pouvons aujourd’hui que nous recueillir devant sa mémoire en présentant toutes nos condoléances à son épouse, à ses proches et à tous ceux qui l’ont connu et apprécié.

Qu’il repose en paix !

L'Historien Emmanuel Blanchard parle du travail de Jean-Luc Einaudi 

un infatigable défricheur

Retour sur l’oeuvre de Jean-Luc Einaudi (1951-2014), premier historien du 17 octobre 1961

par Emmanuel Blanchard
26 mars 2014

En hommage à Jean-Luc Einaudi, qui vient de disparaître, Emmanuel Blanchard, historien et auteur d’une thèse sur la police française et les Algériens de 1944 à 1962, revient sur son apport – immense – dans le combat mémoriel et la recherche historique sur un crime d’Etat longtemps occulté : le massacre d’octobre 61.

 

À la fin des années 1970, la mémoire du 17 octobre 1961 reste vive dans certains groupes d’extrême-gauche et chez quelques militant-e-s ayant directement vécu cette répression sanglante qualifiée de « pogrom » par Pierre Vidal-Naquet [1]. Mais le « mensonge d’État » construit dès l’automne 1961, et la « triple occultation » qui s’en suivit, font que ces journées restent « portées disparues » dans la mémoire collective et les manuels scolaires [2].

Au début des années 1980, sous le double effet de l’ouverture médiatique, favorisée par l’arrivée de la gauche au pouvoir, et des mobilisations d’enfants d’immigrés algériens – notamment autour de la « Marche pour l’égalité et contre le racisme » de 1983 –, le massacre du 17 octobre 1961 commence à avoir droit de cité dans des médias de grande diffusion : quelques courts reportages, des séquences de documentaires, des articles de presse ou de rares analyses d’historiens permettent de sortir cette journée du silence [3]. En 1985, un premier livre d’enquête lui est même consacré par le journaliste et militant des droits de l’homme Michel Lévine. Cet ouvrage, aux qualités aujourd’hui unanimement reconnues, ne trouve alors pas de public. Son auteur, dépité, se débarrasse de sa documentation et abandonne ce sujet [4]. À l’époque, même s’il est évoqué dans les écrits et documentaires de Benjamin Stora notamment [5], le 17 octobre 1961 n’est alors pas un objet d’histoire légitime. La « Raison d’État » n’est absolument pas déstabilisée par le faible écho rencontré par les dénonciateurs de l’action de la police parisienne pendant la guerre d’indépendance algérienne.

 

C’est trente ans après le 17 octobre 1961, alors que pour la première fois s’organise une véritable commémoration militante, que paraît La bataille de Paris [6]. De par sa trajectoire et ses engagements militants, mais aussi grâce à son expérience accumulée d’« historien du dimanche » [7], Jean-Luc Einaudi est en situation de recueillir une centaine de témoignages (hauts fonctionnaires, ministres, militants et journalistes, et surtout Algériens et policiers), pour beaucoup inédits, ainsi que d’accéder à une petite partie des archives de la Fédération de France du FLN. Il propose ainsi une contextualisation et une reconstitution minutieuses d’événements, auxquels jamais une telle attention n’avait été portée. Les éditions du Seuil apportent leur crédibilité éditoriale et historique à un ouvrage qui, très vite, trouve un large public et que la presse relaie abondamment. Pendant des années,La bataille de Paris va être la somme indépassée et incontournable pour qui veut connaître un moment occulté qui peine encore à trouver place dans l’enseignement scolaire. Surtout, jusqu’à la fin des années 1990, aucune parole officielle ne vient apporter un démenti au récit mensonger forgé par les autorités de l’époque, et très rares sont les professionnels de l’histoire (universitaires, chercheurs) à dénoncer ce silence ou à faire avancer la connaissance des faits.

Jean-Luc Einaudi devient, lui, un infatigable militant de la lutte contre l’oubli. Il va à la fois compléter son enquête initiale, rencontrer des publics de plus en plus larges, et porter son combat pour la vérité historique dans de nouvelles arènes. Appuyé notamment par l’historien Claude Liauzu, il va inlassablement plaider la cause de l’ouverture des archives, en particulier celles de la préfecture de police. Dans un premier temps, ses revendications ne vont guère rencontrer d’échos, mais le procès enfin organisé contre Maurice Papon, en 1997, va lui ouvrir la possibilité d’être entendu [8]. Son témoignage devant le tribunal de Bordeaux en octobre 1997 fait date et contribue grandement à ce que des rapports sur les archives policières et judiciaires soient demandés par le gouvernement Jospin, afin que la lumière puisse être faite sur la répression et le nombre des victimes des manifestations d’octobre 1961. En mai 1998, une tribune de Jean-Luc Einaudi (« Octobre 1961 : pour la vérité, enfin »), publiée par Le Monde, lui vaut d’être poursuivi pour diffamation par Maurice Papon.

 

Un an plus tard, la relaxe dont bénéficie l’auteur d’Octobre 1961 [9], marque la première prise de distance des autorités, en l’occurrence judiciaires, avec le « mensonge d’État » forgé près de quarante ans auparavant. Afin notamment de préparer la défense de Jean-Luc Einaudi, ce procès a été l’occasion d’une nouvelle bataille pour l’ouverture des archives : le soutien de Philippe Grand et Brigitte Lainé (deux conservateurs aux archives de Paris, sanctionnés pour ces faits par leurs autorités de tutelle), l’engagement continu du quotidienLibération, les mobilisations citoyennes et associatives enfin relayées par quelques historiens de renom, etc. contribuent grandement à ce qu’une partie des archives d’État (police, justice,…) soit enfin ouverte à la recherche historique.

Même s’il personnalisa ce combat, Jean-Luc Einaudi n’en fit jamais une cause personnelle. Quand, en décembre 2000, après « un si long combat » [10], il obtient enfin une « dérogation » pour consulter les archives de la préfecture de police, un nouveau moment historiographique débute. Depuis cette date, des dizaines de chercheurs et chercheuses ont pu s’engouffrer dans les brèches créées par un éducateur spécialisé qui considérait que le travail des historien-ne-s ne devait pas s’arrêter aux barrières dressées par la législation sur les archives et la « Raison d’État ». Depuis, grâce à l’accès à de nouvelles sources [11], la connaissance sur le 17 octobre a largement progressé : les travaux de l’historien anglais Neil MacMaster, notamment, sont venus compléter et préciser ceux de Jean-Luc Einaudi [12]. Le 17 octobre 1961 est devenu un objet de recherche légitime et, avant tout grâce au large travail de sensibilisation et de dénonciation effectué par les militant-e-s de la lutte contre l’oubli, il a enfin pu trouver une véritable place au sein des manuels scolaires. Au point de devenir, en France, un des moments les plus commentés de la guerre d’indépendance algérienne.

En octobre 2012, la reconnaissance a minima par François Hollande du rôle de « la République » dans la« sanglante répression » du 17 octobre 1961 a marqué un moment important pour toutes celles et tous ceux qui, depuis des décennies, luttaient pour la vérité historique et pour la mémoire des victimes :

« Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. »

Aucun acteur n’étant nommé dans ces trois lignes, pas même les institutions – telles la police parisienne – les plus évidemment compromises, il s’agit aussi d’une étape à dépasser. Jean-Luc Einaudi a donc continué inlassablement de faire œuvre de pédagogue et de citoyen auprès des publics les plus divers. Il n’a pas non plus abandonné la recherche historique et a ainsi récemment ouvert le dossier d’une des pages les plus noires de l’histoire de la Fédération de France du FLN. Son dernier ouvrage n’a pas encore connu les échos des précédents, mais le temps dira sans doute qu’il s’agit là encore d’une œuvre de défricheur [13].

 

 

 

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Commentaires
C
magnifique entretien ! merci !
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