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20 novembre 2014

La France coloniale 1, Nouvelle Calédonie

La visite du chef de l'Etat français en Nouvelle Calédonie a prouvé, une fois de plus, que la France n'a pas encore décidé de décoloniser complètement ce territoire.

 

Le pays colonisateur souhaite rester " neutre" dans le choix pour l'indépendance alors qu'il est le seul souverain pour décider de l'avenir de sa colonie.

 

Cette hypocisie, dénoncée depuis longtemps par les indépendantistes, continue, alors que l'état français est incapable de faire appliquer rigoureusement les Accords de Nouméa sur le corps électoral.

 

C'est comme cela que l'on fait monter la tension.

 

Une Nouvelle-Calédonie sous tension accueille François Hollande

article de La Croix:

Francois Hollande à son  arrivée en Nouvelle Calédonie, dimanche 16 novembre. 

C’est une Nouvelle-Calédonie sous tension que François Hollande devrait découvrir aujourd’hui, lors d’une visite, entre deux séjours en Australie. Deux appels à manifester lors de son passage ont été lancés : l’un émane de loyalistes qui veulent montrer leur « détermination à demeurer français », l’autre d’un collectif indépendantiste qui déplore « la démission de l’État dans le processus de décolonisation ».

Cette situation est née ces dernières semaines de divergences apparues, d’une part, sur la préparation du référendum d’autodétermination du territoire prévu pour 2018 par l’accord de Nouméa (1998) et, d’autre part, sur la gestion de l’extraction du nickel, dont l’archipel est le troisième producteur mondial.

« MANQUE DE VOLONTARISME DE L’ÉTAT »

Les dissensions concernant l’avenir institutionnel de l’archipel ont éclaté au grand jour le 3 octobre dernier à Paris, à l’occasion d’une réunion du comité des signataires de l’accord de Nouméa présidée par Manuel Valls.

 

Cette instance, qui regroupe les représentants des différents partis et fait le point une fois par an, s’est déchirée, alors qu’elle devait préparer le référendum d’autodétermination. L’Union calédonienne (UC), parti indépendantiste de feu Jean-Marie Tjibaou, a boycotté ces assises en arguant d’un « manque de volontarisme de l’État » dans la définition du corps électoral qui sera appelé à voter lors de la consultation référendaire.

DIX ANS DE PRÉSENCE POUR POUVOIR VOTER

Les indépendantistes réclament, pour pouvoir voter, au moins dix ans de présence sur le territoire avant novembre 1998, afin de préserver l’expression de la spécificité kanake. Les loyalistes (ou non-indépendantistes) ont moins d’exigences.

L’absence de la composante indépendantiste lors de la réunion du 3 octobre a poussé le loyaliste Pierre Frogier (sénateur UMP, ancien dauphin de Jacques Lafleur) à claquer la porte. Mais les autres leaders non-indépendantistes, notamment le centriste Philippe Gomès (député UDI), sont restés.

L’ÉPINEUX DOSSIER DU NICKEL

Le dossier du nickel fait également l’objet d’oppositions entre indépendantistes et loyalistes. Afin de rééquilibrer les richesses entre les Mélanésiens (majoritaires au nord) et les Européens (majoritaires au sud), une usine d’extraction du nickel a aussi été ouverte en 2013 à Konuimabo, dans la province nord.

Cette entrée en activité, prévue par l’accord de Nouméa, est acceptée par tous les loyalistes. Le rassemblement UMP conteste cependant la volonté des élus indépendantistes de faire adopter une prise de position majoritaire de la Nouvelle-Calédonie dans les capitaux des usines de nickel de l’ensemble du territoire.

François Hollande, qui doit se recueillir sur les tombes de Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur et visiter la mine de Koniambo, devrait appeler tous les Calédoniens à maintenir le dialogue.

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