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21 septembre 2006

FRANçAIS VOYOUS

FRANçAIS VOYOUS 21 SEPTEMBRE 2006 Lorsque j’évoquais l’implication évidente d’intérêts français dans la catastrophe écologique d’Abidjan je ne savais pas que les faits allaient aussi vite le confirmer. Claude Dauphin et Jean-Pierre Valentini, dirigeants de la société Trafigura, affréteur du Probo-Koala, navire par lequel le scandale écologique est arrivé, sont arrêtés par la police ivoirienne à l’aéroport d’Adidjan. Le Canard Enchaîné nous apprend que Trafigura est un géant du négoce de pétrole ( 28 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2005), et que cette société a compté parmi ses collaborateurs, Patrick Maugien, mis en cause dans l’enquête “ Pétrole contre nourriture” en Irack, mais aussi grand copain de Chirac. Comment la police ivoirienne a-t-elle pu agir aussi vite alors que les scandales de ce type sont rarement mis à jour dans les ex-colonies? C’est que le president Gbagbo n’hésite plus aujourd’hui à s’en prendre à la France même si l’armée française occupe encore son pays. Ayant travaillé plusieurs années en Côte d’Ivoire, à l’époque d’Houphouët Boigny, je constatais régulièrement, dans différents domaines économiques, l’influence néfaste de l’ancienne métropole. Le Côte d’Ivoire était l’un des refuges des anciens collaborateurs de la deuxième guerre mondiale, reconvertis en hommes d’affaires. Certains tenaient ouvertement des bars et ne cachaient pas leurs idées. Pour les surveiller Foccart avait aussi ses hommes des réseaux gaullistes. Tout cela faisait de belles mafia qui se partageaient les richesses du pays. Mais le président ivoirien , “vieux sage”, savait les utiliser et les neutraliser quand c’était nécessaire. Il lui suffisait d’avertir Paris pour retirer quelques encombrants. Aujourd’hui la situation a changé mais les moeurs anciens ont la vie dure. Beaucoup de voyous français font encore leurs choux gras en Côte d’Ivoire, surtout dans une période de guerre, savamment entretenue par l’ex-puissance coloniale. Une fois de plus les Ivoiriens payent les pots cassés et beaucoup trop y laissent leur vie.
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