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13 juin 2015

RÉFUGIÉS: honte à la France.

La France, pays riche, responsable de pillages dans le tiers-monde et vendeur d'armes, refuse d'assumer la conséquence de ses actes: un afflux de réfugiés qui fuient la misère et les guerres.

 

L'Italie subit des arrivées massives de migrants et s'organise pour sauver des vies.

 

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La France ferme ses portes et ajoute de la violence à la détresse.

 

migrants

Des migrants bloqués à la frontière franco-italienne organisent un sit-in

13 Juin 2015, 11h42 | MAJ : 13 Juin 2015, 12h16

Une centaine de migrants souhaitant entrer en France ont repris samedi matin leur manifestation pacifique dans la commune italienne de Vintimille, à quelques dizaines de mètres de la frontière, toujours bloquée par des gendarmes français. Munis de pancartes en anglais clamant « We need to pass » ou « We need freedom », ils poursuivent leur sit-in engagé la veille.

D'après la Croix-Rouge italienne présente sur place, ces migrants, venus pour la plupart d'Afrique, sont arrivés du sud de l'Italie, souvent après des traversées périlleuses en bateau depuis la Libye. Ils viennent de Somalie, d'Erythrée, de Côte-d'Ivoire ou du Soudan. Arrivés vendredi à Vintimille, ils ont été arrêtés en France, à la gare de Menton, puis reconduits en Italie à pied, selon des témoignages de migrants. 

Un pic record depuis quelques jours

Durant les sept derniers jours, un nombre record de 1 439 migrants illégaux ont été interpellés par les forces de l'ordre françaises dans les Alpes-Maritimes, a précisé vendredi le préfet Adolphe Colrat. Parmi eux, 1 097 ont été réadmis en Italie. Selon le préfet, la « pression migratoire » à la frontière franco-italienne connaît « depuis quelques jours » un pic supérieur aux semaines records de 2014.

Mi-mai, le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'étaient rendus dans ce secteur, à l'invitation du député Les Républicains Eric Ciotti, pour voir les moyens mis en œuvre contre la porosité de la frontière avec l'Italie, notamment un « commissariat mobile » et des contrôles renforcés sur les routes.

 A Paris, ville où des milliers de mètres carrés sont inoccupés, l'état refuse d'ouvrir les portes et laisse des enfants, des femmes et des hommes, survivre dans des conditions indignes. Les membres des associations françaises sont aussi molestés.

 

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Onze jours après leur première expulsion, les migrants s’installent près du jardin d’Eole

Le Monde.fr | 13.06.2015 à 12h48 • Mis à jour le 13.06.2015 à 13h12 |

Par Maryline Baumard

Bhan n’y comprend rien. Le jeune Soudanais a débarqué vendredi 12 juin au soir à Paris avec comme adresse le camp de La Chapelle. « Un ami, passé là il y a quelques semaines m’avait donné les indications. En y arrivant, j’ai vu qu’il n’y avait rien, personne qui campait. Ça ne ressemblait pas à ce dont il m’avait parlé. Heureusement, quelqu’un m’a accompagné ici », explique-t-il en montrant le jardin d’Eole, un espace vert aménagé juste derrière le métro Chapelle dans le 19e arrondissement.

Bhan, 21 ans, anglais parfait, est assis à deux mètres d’un assemblage de bâches dépareillées. Sous cet abri collectif, juste à côté du Grand Parquet (un espace pour les petits spectacles) rue d’Aubervilliers, dorment une dizaine de ses compagnons d’infortune. « J’ai trouvé un matelas, un morceau de couverture et j’ai pu dormir », confie-t-il d’une voix encore mal réveillée, mal assurée dans ce lieu nouveau pour lui.

Il est tôt, mais le petit-déjeuner est servi. « Des riverains ont apporté des pains, du café, du thé », commente Yann, un jeune homme le cheveu et le teint clair, venu les soutenir. Arrivé là à 5 heures du matin, il observe et aide. Il dit être juste là de « façon citoyenne », hors de toute appartenance à un parti politique. Yann a vécu avec eux l’épisode de la nuit de jeudi à vendredi, lorsqu’une caserne de pompier désaffectée a été investie quelques heures. Il rêve de pouvoir créer un squat afin que les migrants s’y installent.

Une centaine, essentiellement issus du Soudan et d’Erythrée

 Comme tous les samedis matins, le quartier s’éveille doucement. Rien à voir avec l’agitation populaire du lieu en plein après-midi. Là, on part faire les courses et sur l’esplanade investie par les campeurs, des joggeurs passent, qui vont prolonger leurs foulées dans le jardin conçu par le paysagiste multiprimé Michel Corajoud. Un espace ouvert en 2007, beau pour les yeux et pensé pour la vie collective du quartier. « Ici on est au calme. Pourvu que ça dure », insiste Ahmed, Soudanais aussi, qui dit avoir été brièvement hébergé par la mairie de Paris avant de revenir là, « avec les autres ». En parlant, Ahmed jette un œil un peu plus loin, au camion de police qui veille ; histoire de s’assurer que rien ne bouge.

Honte au " pays des droits de l'humain"!

 

 

 

 

 

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