Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
bonnesbobines
bonnesbobines
Publicité
bonnesbobines
Archives
Visiteurs
Depuis la création 266 624
5 mars 2015

AREVA, désastre nucléaire!

Bonne nouvelle: AREVA, en difficulté financière, démontre l'inutilité d'une énergie nucléaire du passé.

Mauvaise nouvelle: une fois de plus les contribuables vont payer.

L'état français vient d'affirmer une nouvelle fois sa volonté de poursuivre dans la voie d'une énergie dépassée et dangeureuse.

Le 11 mars nous célèbrerons, à Paris, place de la République, l'anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

Greenpeace l'avait déjà dit:

 

Au Niger, Areva empoisonne l’eau, l’air et la terre

Areva extrait de l’uranium au Nord du Niger, autour des villes d’Arlit et d’Akokan, depuis 40 ans. Greenpeace a pu accéder à certaines zones d’extraction minière en novembre dernier pour prélever des échantillons de sol, d’eau et d’air. La CRIIRAD, laboratoire indépendant; les a ensuite analysés en France. Résultat : la radioactivité dans ces zones habitées et les déchets produits par l’extraction minière sont alarmants, et Areva n’a pas pris toutes les mesures qui s’imposent.

 Peut-être que les Français ouvriront un jour les yeux:

l'énergie nucléaire est un gouffre financier et nous met en danger 

 Nucléaire. 5 milliards d'euros ou les pertes atomiques d'Areva

Areva, le spécialiste du nucléaire, va présenter ce mercredi des pertes records de près de 5 milliards d'euros. La faute en partie à un marché à la peine depuis Fukushima.

Areva a devancé la semaine dernière la publication de ses résultats annuels en annonçant une perte nette de 4,9 milliards d'euros, un montant supérieur à sa valeur en Bourse (3,7 milliards). 

Le chiffre définitif sera connu mercredi matin mais cette estimation laisse déjà augurer de l'ampleur des mesures à venir pour restaurer la compétitivité et les moyens financiers du groupe. Le chiffre d'affaires 2014, publié début février, a reculé de 8% à 8,34 milliards d'euros.

Les causes

Les causes de ce gouffre abyssal? Un marché du nucléaire à la peine depuis Fukushima, des retards à répétition sur les chantiers des réacteurs de troisième génération EPR et un manque de compétitivité criant...

Mais si les facteurs à l'origine de ce gouffre financier sont identifiés, il reste à trouver la parade pour l'avenir. 

Les remèdes

Pour combler ce déficit record, Areva pourrait céder certains de ses actifs pour plus d'un milliard d'euros. Des cessions dans les mines d'uranium sont à l'étude. La logistique ou encore l'activité de démantèlement de sites nucléaires risquent aussi d'être cédés ou abandonnés.

 Vers une casse sociale

Un plan d'économies de grande ampleur - plusieurs centaines de millions d'euros - est aussi à attendre. Pour réduire ses coûts, le groupe aurait deux leviers majeurs: sa politique d'achats et ses frais de personnel. Il faut donc s'attendre à des suppressions d'emplois, ce qui serait une première pour cette entreprise publique. Areva comptait 45340 collaborateurs, fin 2013, dont les deux tiers en France. Les syndicats redoutent un « impact social sans précédent » et déplorent que les salariés fassent les frais d'un « naufrage » dans lequel ils estiment n'avoir « aucune responsabilité ».

Le plan de redressement d'Areva ne se traduira pas par un « carnage social », a affirmé mardi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, alors que le spécialiste français du nucléaire doit dévoiler mercredi sa feuille de route pour redresser ses comptes. Les syndicats en doutent.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité