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27 juillet 2014

ISRAËL - FRANCE, contre les pacifistes

Aujourd'hui, plus de 1000 morts à Gaza et la guerre de l'armée israëlienne contre le peuple de Gaza continue!

Aucune puissance étrangère n'est capable de faire arrêter le massacre.

Les pacifistes manifestent dans plusieurs pays du monde mais ils sont soit réprimés, comme en France, soit attaqués, comme en Israël.

Il faut soutenir les pacifistes israëliens courageux qui osent affronter la folie meurtrière de leur gouvernement. Dans un pays en guerre, depuis sa création, c'est un acte qui mérite notre admiration.

Espérons maintenant que d'autres Juifs dans le monde, seront assez raisonnables pour comprendre que ces guerres sont inutiles et qu'ils sont les seuls à pouvoir faire pression sur le gouvernement israëlien pour sauver les peuples de la région.

Voici un compte-rendu trouvé sur le site LA HORDE

Israël : l’extrême droite attaque les manifestants pacifistes

 

Israël

 

 
Samedi 19 juillet 2014, à Tel-Aviv et à Haïfa, des centaines de personnes ont manifesté contre la guerre et l’intervention militaire dans la Bande de Gaza. Des militants de Kach (organisation d’extrême-droite religieuse, interdite en Israël pour racisme et terrorisme) ont insulté les manifestants, avant d’en agresser certains physiquement. Parmi les manifestants, Michel Warschawski, militant pacifiste israélien antisioniste, co-fondateur et président du Centre d’information alternative de Jérusalem, nous livre un texte sur le climat en Israël et la peur du camp pour une paix juste et durable avec les Palestiniens face à  l’affirmation d’un gouvernement et d’un État totalitaire israélien.

 

Manifestation contre la guerre à Tel Aviv le 19 juillet 2014.

Au cours des 45 dernières années j’ai participé à de très nombreuses manifestations, de petits rassemblements faits de quelques irréductibles a des manifestations de masses ou nous étions plus de 100 000; des manifestations calmes, voire festives et des manifestations où nous avions été attaqués par des groupes de droite, voire par des passants. J’ai pris des coups, j’en ai rendus, et il m’est arrive, surtout quand j’avais des responsabilités, d’être nerveux. Mais je ne me souviens pas avoir eu peur.

Mobilisé – en fait détenu en prison militaire pour avoir refusé de rejoindre mon unité qui devait aller au Liban – je n’ai pas participé, en 1983, à la manifestation où a été assassiné Emile Grunzweig ; par contre j’ai été responsable du service d’ordre de la manifestation qui un mois plus tard, traverse Jérusalem pour commémorer cet assassinat. Nous y avons connu l’hostilité et la brutalité des passants, mais la non plus je n’ai pas eu peur, conscient que cette hostilité d’une partie des passants ne dépasserait pas une certaine ligne rouge, qui pourtant avait été transgressée un mois plus tôt.

Israël 2

Cette fois j’ai eu peur.

Il y a quelques jours nous étions quelques centaines à manifester au centre ville de Jérusalem contre l’agression à Gaza, à l’appel des « Combattants pour la Paix ». À une trentaine de mètres de là, et séparés par un impressionnant cordon de policiers, quelques dizaines de fascistes qui éructent leur haine ainsi que des slogans racistes. Nous sommes plusieurs centaines et eux que quelques dizaines et pourtant ils me font peur : lors de la dispersion, pourtant protégée par la police, je rentre chez moi en rasant les murs pour ne pas être identifié comme un de ces gauchistes qu’ils abhorrent. De retour à la maison, j’essaie d’identifier cette peur qui nous travaille, car je suis loin d’être seul à la ressentir.

Je réalise en fait qu’Israël 2014 n’est plus seulement un Etat colonial qui occupe et réprime les Palestiniens, mais aussi un Etat fasciste, avec un ennemi intérieur contre lequel il y a de la haine. La violence coloniale est passé à un degré supérieur, comme l’a montré l’assassinat de Muhammad Abou Khdeir, brûlé vif (sic) par 3 colons; à cette barbarie s’ajoute la haine envers ces Israéliens qui précisément refusent la haine envers l’autre. Si pendant des générations, le sentiment d’un « nous » israéliens transcendait les débats politiques et –  à part quelques rares exceptions, comme les assassinats d’Emile Grunzweig puis de Yitshak Rabin – empêchaient que les divergences dégénèrent en violence meurtrière, nous sommes entres dans une période nouvelle, un nouvel Israël.

Cela ne s’est pas fait en un jour, et de même que l’assassinat du Premier Ministre en 1995 a été précède d’une campagne de haine et de délégitimations menée en particulier par Benjamin Netanyahou. La violence actuelle est le résultat d’une fascisation du discours politique et des actes qu’il engendre: on ne compte plus le nombre de rassemblements de pacifistes et anticolonialistes israéliens attaqués par des nervis de droite. Les militants ont de plus en plus peur et hésitent à s’exprimer ou à manifester, et qu’est-ce que le fascisme si ce n’est semer la terreur pour désarmer ceux qu’il considère comme illégitimes? Sur un arrière fond de racisme lâché et assumé, d’une nouvelle législation discriminatoire envers la minorité palestinienne d’Israël, et d’un discours politique belliciste formaté par l’idéologie du choc des civilisations, l’Etat hébreu est en train de sombrer dans le fascisme.

Michael Warschawski

LES CINÉASTES ISRAËLIENS RÉAGISSENT AUSSI

Des cinéastes israéliens contre la guerre en Palestine

L’Humanité.fr a publié jeudi 17 juillet, sous la plume de Rosa Moussaoui, l’article qui suit. 

A gauche et dans le monde intellectuel, des voix s’élèvent pour exiger un cessez-le-feu. Des cinéastes ont interrompu lundi le festival du film de Jérusalem.

La vie peut-elle continuer comme si de rien n’était, alors que le déluge de feu qui s’abat depuis une semaine sur Gaza emporte chaque jour des dizaines de vies ? Le geste de huit cinéastes israéliens qui ont interrompu lundi le festival du film de Jérusalem est un salutaire acte de refus. Dans un appel, Efrat Corem, Shira Geffen, Ronit et Shlomi Elkabetz, Keren Yedaya, Tali Shalom Ezer, Nadav Lapid et Bozi Gete exhortent le gouvernement israélien à « cesser le feu » et à « engager un dialogue constructif avec le peuple palestinien et ses dirigeants, pour parvenir à une paix viable pour les deux parties ». « Les enfants de Gaza ne bénéficient pas de la protection des systèmes du Dôme de fer. Ils n’ont pas d’espaces de résidence sécurisés, ni de sirènes. Les enfants qui vivent à Gaza aujourd’hui sont nos partenaires pour la paix de demain. La tuerie et l’horreur que nous infligeons ne font que repousser plus loin toute solution diplomatique », insistent-ils. Depuis le déclenchement de l’opération militaire israélienne, les mobilisations se succèdent, dans un contexte difficile, pour exiger que cessent les bombardements et l’occupation des territoires palestiniens, mais aussi pour dénoncer le lourd climat raciste entretenu par une extrême droite se revendiquant ouvertement de la « chasse aux Arabes ». Après la manifestation de Tel-Aviv, samedi, où les pacifistes ont essuyé les insultes, les menaces et les jets de projectiles des extrémistes, de nouvelles mobilisations sont prévues ces jours-ci à Jérusalem, Haïfa, Tira et Kufr Manda.


« ­L’occupation de la Palestine est antidémocratique par définition »

Fait marquant : des dizaines d’objecteurs de conscience, parfois très jeunes, rejettent toute participation à l’actuelle opération militaire, encourant ainsi de sévères sanctions. « Bravo pour votre courage, pour votre refus de prendre part à l’injustice et aux crimes de guerre ! L’occupation de la Palestine est antidémocratique par définition. Nous espérons que d’autres, encore, contesteront ces agissements antidémocratiques », écrit le mouvement Yesh Gvul, fondé par des vétérans qui ont refusé de servir au Liban en 1982. Présent à tous les rassemblements pour la paix, le député communiste Dov Khenin en résumait il y a quelques jours l’esprit, lors d’un débat à la Knesset : « Nous ne pouvons, sans conséquences, continuer à occuper, à construire des colonies, à bloquer toute avancée vers un accord. La bulle du statu quo a explosé. »

Rosa Moussaoui

A PARIS LA MANIFESTATION PARISIENNE A ÉTÉ INTERDITE MAIS A QUAND MÊME EU LIEU

 

Paris4

 

 

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