Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
bonnesbobines
bonnesbobines
Publicité
bonnesbobines
Archives
Visiteurs
Depuis la création 266 582
9 mai 2014

La guerre pour l'uranium, 31

La presse française ne parle de l'occupation militaire du Sahel que lorqu'un soldat français est tué.

 

Un huitième soldat français tué au Mali

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 08.05.2014 à 08h39 • Mis à jour le 08.05.2014 à 14h34

 

C'est alors que l'on apprend que l'armée coloniale va se déployer encore plus largement pour protéger les intérêts de la France et des pays occidentaux.

 

« FIN DE LA PHASE DE GUERRE FRONTALE »

Jean-Yves Le Drian a indiqué que l'opération Serval au Mali était « en train de se terminer dans sa phase de guerre frontale contre les groupes djihadistes ».« Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme », a expliqué le ministre, précisant que 1 000 soldats français allaient être concentrés près de Gao et 3 000 autres sur la « bande sahélo-saharienne ».

 La colonisation a encore de beaux jours devant elle:

Mali: « La France tient à s’installer dans la durée »

 8 mai 2014 à 16:10 PM

RFI : Cette réorganisation de Serval au Mali est-elle attendue ?

Philippe Chapleau : Oui, en fait, Jean-Yves Le Drian a simplement confirmé ce qu’il avait déjà annoncé depuis le mois de janvier : l’ensemble de la présence française dans la zone sahélienne va être redéfinie et on aura environ 3 000 soldats français pour l’ensemble de cette zone.

 Avec plusieurs pays concernés : Mali, Niger, Tchad, jusqu’à la Mauritanie ?

Effectivement, il y a quatre pays principalement concernés. C’est le Tchad avec Ndjamena qui servira de poste de commandement et c’est aussi là où sera basée la composante aérienne ; un millier d’hommes certainement au Mali à Gao. Puis deux autres composantes : l’une à Niamey avec les drones Harfang et Reaper, puis des forces spéciales à Ouagadougou.

 On avait appris la semaine dernière que des jihadistes du Nord avaient formé un commando, que des personnes accusées d’être des informateurs de l’armée française avaient été assassinées sur place. C’est peut-être pour cela aussi qu’on n’a pas beaucoup d’informations ?

Peut-être, il y a cette rumeur qui dit qu’un groupe de tueurs serait à l’œuvre dans la région de Kidal. Effectivement, si les forces françaises sont en train de traquer ce groupe, on comprend très bien qu’elles ne veuillent pas donner d’informations sur les objectifs, sur la façon dont ils vont procéder pour les intercepter et les neutraliser.

 Ce jeudi matin, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dit qu’il n’y avait pas de limite dans le temps pour cette seconde phase davantage antiterroriste. Est-ce que l’opinion ne va pas à un moment donné demander des comptes ?

C’est possible, mais en tout cas, il faut bien comprendre que les 3 000 hommes qui seront basés dans la zone sahélienne vont s’installer durablement. La preuve, c’est qu’on assiste à des travaux d’infrastructures assez lourds à Niamey et au Tchad. Ce qui démontre bien que la France tient à s’installer dans la durée. Quelle sera la réaction de l’opinion publique ? Je ne sais pas. Si les résultats sont positifs, si les pertes ne sont pas trop élevées, l’opinion publique comprendra assez facilement qu’une partie assez serrée se joue dans cette zone.

 par Caroline Paré / rfi.fr

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité