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6 avril 2014

RWANDA, la honte de la France

Une fois de plus le gouvernement français a honte de ses agissements en Afrique et préfère fuir plutôt que d'affronter ses responsabilités.

Rwanda: Paris boycotte les 20 ans du génocide

Ce matin presque tous les hommes politiques, de droite comme de gauche, donnent raison à cette attitude lâche de notre gourvernement.

Le président Kagame a toujours accusé la France de " participation" au génocide qui a eu lieu en 1994.

Qui était président et chef des armées en 1994? François Mitterand

Qui était premier ministre en 1994? Edouard Balladur

Qui était ministre de l'Intérieur? Charles Pasqua et qui était ministre de la défence? François Léotard

La droite comme la gauche sont largement responsable de la politique néo-coloniale menée au Rwanda de 1990 à 1994, quand l'armée française formait, entraînait et armait l'armée du dictateur du Rwanda.

A cette époque, la France cherchait à supplanter les économies belges au Zaïre, au Burundi et au Rwanda. J'en ai été témoin à la "Voix du Zaïre", télévision surdimensionnée, offerte par la France au dictateur zairois et surnommée " le grand tam-tam de Mobutu" par les Congolais de Brazzaville.

Jean-Christophe Mitterand faisait des affaires auprès des dictateurs, Danièle Mitterand était obligée d'assister auprès de Mobutu aux fêtes nationales zaïroises, Guy Penne conseillait François Mitterand

Après le génocide des journalistes ont démontré la responsabilité de la France. Il faut lire le livre de Pascal Krop, journaliste au Monde:

 

 

Krop-Pascal-Le-Genocide-Franco-Africain-Faut-Il-Juger-Francois-Mitterrand-Livre-865291930_ML

 

La France a attendu 2014 pour juger et condamner des génocidaires réfugiés sur son sol, alors que la Belgique, la Suisse et le Canada, l'avait fait bien avant.

Les parlementaires belges ont réussi à pointer rapidement les responsabilités de leur pays pour avoir retiré son contingent peu de temps après de déclenchement des massacres. Et la Belgique a adopté une mesure qui devrait être étendue à tous les anciens pays coloniaux: " Plus aucun soldat combattant ne sera envoyé dans une ancienne colonie belge"

Si cette mesure était appliquée en France nous ne serions pas en train de combattre encore dans beaucoup de pays d'Afrique!

Alors attendons les réactions de quelques politiques français courageux. Ils oseront peut-être, enfin, s'exuser auprès des peuples Africains.

Relevé sur internet: 

Les documents des archives de la Présidence de la République française font apparaître que les autorités françaises ont été régulièrement informées dans les années 1990 à 1994 des risques de massacres ethniques de grande ampleur et de l'intention de certains des acteurs d'exterminer les Tutsi. Dès 1990, les autorités et l'armée françaises étaient conscientes du risque de génocide comme en témoigne, dans le télégramme du 24 octobre 1990 de l'ambassadeur de France au Rwanda, l'analyse du Colonel Galinié : « […] l'élimination physique à l'intérieur du pays des Tutsi, 500 000 à 700 000 personnes, par les Hutu […] ». Le général Varret, de l'armée française, a rapporté aux députés français avoir entendu en 1990 du principal responsable de la gendarmerie rwandaise l'explication suivante à propos des Tutsi : « ils sont très peu nombreux, nous allons les liquider » ». Dans la chronologie des notes et télex échangés entre les autorités françaises et ses représentants au Rwanda, on peut aussi relever le télégramme envoyé par l'ambassadeur français le 12 janvier 1994 qui parle des renseignements transmis par un informateur du représentant des Nations Unies faisant état d'un « plan de déstabilisation radicale du pays », passant par des troubles provoqués afin de susciter des réactions et l'élimination des Tutsi de Kigali, et d'en exterminer mille d'entre eux dès la première heure.

 

 

 

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