Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
bonnesbobines
bonnesbobines
Publicité
bonnesbobines
Archives
Visiteurs
Depuis la création 266 603
7 octobre 2013

SYRIE 5, HALA ALABDALLAH

COMME SI NOUS ATTRAPIONS UN COBRACOBRA_Poster

 

Film beau, sensible, juste, courageux, sur la dignité du peuple syrien engagé dans une nouvelle révolution.

 

Hala Alabdalla, réalisatrice, montre des personnages qui ont eu le courage, avant la révolution, d'affronter le régime dictarorial de Bachar el Assad. Malgré un destin dramatique après le soulèvement du peuple, ces personnes continuent à lutter et à croire au succès de leur révolution.

 

 

hala

Le samedi 5 octobre 2013, Hala Alabdalla, présentait son film au musée de l'Histoire et de l'Immigration, dans le cadre du bon Festival Images de la Diversité et de l'Egalité, organisé par notre ami réalisateur Mehdi Lallaoui.

 

A la question: " Que peut-on faire pour aider le peuple syrien"?

Hala a répondu que l'on ne pouvait pas compter sur les "grands" chefs d'Etat qui ne sont que des "petits". Le peuple syrien n'attend plus rien d'eux. Avoir tracé une "ligne rouge" avec les armes chimiques est ridicule quand on pense que l'on peut faire des milliers de morts sans arme chimique. Aucun chef d'état ne sera capable d'aider le peuple syrien.

Mais les peuples des autres pays libres doivent prendre conscience des souffrances du peuple syrien qui représente 5000 ans de civilisation et qui sera capable de mener à bien sa révolution.

Hala ne demande qu'à être crue.

Quand on connaît les qualités et le courage du peuple syrien qui a pu se soulever face à une dictature terrible on peut croire à sa réussite prochaine.

La seule façon de l'aider est de lui faire confiance et de soulager au maximum sa douleur dans ces moments difficiles, en accueillant pas exemple ses ressortissants, comme cela a été fait après la guerre d'Espagne, après le coup d'état de Pinochet au Chili ou après la prise de pouvoir des Kmers rouges au Cambodge.

Mais c'était une autre époque!

Même si les gouvernements ne faisaient pas toujours les efforts nécessaires pour recevoir ces réfugiés dans les meilleurs conditions, ils ne les renvoyaient pas dans leurs pays.

Aujourd'hui, ceux qui demandent l'asile à l'Europe des droits de l'homme, meurent en mer ou sur les grillades de la forteresse Shengen.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité