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3 août 2013

La guerre pour l'uranium 25

Je me suis trompé: il y aura bien un second tour de l'élection présidentielle au Mali.

Le préféré de la France socialiste a toutes les chances de gagner et la démocratie aura meilleure figure!

Mais je relève ces informations sur le site eburneniews:

Mali : Chronique d’une élection pipée d’avance

A Bamako courent de folles rumeurs sur les    millions de cartes de vote éditées en surplus (? !), dans la plus grande opacité, par le pouvoir intérimaire, au moment où des électeurs potentiels du même nombre sont privés de leurs droits    constitutionnels par défaut de NINA (la carte d’électeur). Pis, à seulement sept (7) jours du 1er tour de l’élection présidentielle, des militaires aux ordres du Capitaine Sanogo auraient pillé des stocks de cartes de vote aux fins d’utilisation    frauduleuse en faveur du “candidat des militaires.”

 

Les jeux semblent faits !

Les élus sont connus d’avance et les élections présidentielles du Mali du 28 juillet 2013, censées restaurer l’ordre républicain et constitutionnel, passeront dans les annales comme la plus    grande mascarade de l’histoire politique de la France-Afrique, pourtant riche en événements de ce genre.

Que le Peuple du Mali se le tienne pour dit : Serval lui sera fatal !

Que le Peuple français le sache : l’opération menée à grands frais au Mali, en son nom et pour son idéal, n’est décidément qu’un énorme leurre qui finira par modifier durablement les sentiments    et attitudes des Maliens à l’endroit de la France et des Français !

Les jeux sont faits. Les élus sont connus d’avance et les élections présidentielles du Mali du 28 juillet 2013, censées restaurer l’ordre républicain et constitutionnel, passeront dans les    annales comme la plus grande mascarade de l’histoire politique de la France-Afrique, pourtant riche en événements de ce genre.

Que le Peuple du Mali se le tienne pour dit : Serval lui sera fatal !

Que le Peuple français le sache : l’opération menée à grands frais au Mali, en son nom et pour son idéal, n’est décidément qu’un énorme leurre qui finira par modifier durablement les    sentiments et attitudes des Maliens à l’endroit de la France et des Français !

 

A – Le tiercé gagnant

Sauf rebondissement, le tiercé gagnant dans l’ordre est le suivant: Ibrahim Boubacar Keita  (IBK), Président, Soumeïlou Boubeye  Maïga, premier ministre, et le capitaine Amadou Aya    Sanogo, chef d’état-major occulte de l’armée en dépit de son grade de capitaine.

Le choix peut surprendre mais répond à une logique de prédation :

- IBK n’est pas JFK. Vieux cacique de la vie politique malienne, Ibrahim Boubacar Keita a été pendant six ans premier ministre du président Alpha Omar Konaré, puis président, pendant 5 ans, de    l’assemblée nationale sous le dernier président Amadou Toumani Touré (ATT). Autant le dire tout de suite, ce n’est pas un perdreau de l’année. Plus que tout, toutefois, au-delà de son    expérience et sa capacité manœuvrière de survie dans le marigot, sa qualité transcendantale qui s’impose à tous et l’impose d’emblée comme le meilleur futur président, sa martingale en somme, est    son statut de vice-président de l’internationale socialiste, le parti de François Hollande, le vainqueur de la bataille du Mali.

- Soumeïlou Maïga, ancien ministre des affaires étrangères du planqué de Dakar et ancien directeur général des services secrets du Mali, lui, sera premier ministre, en raison de sa sensibilité    pro-algérienne. Un retour d’ascenseur en somme pour un pays qui a autorisé le survol de son territoire par l’aviation française durant l’opération Serval (janvier 2013), aidé les services    français à localiser la sépulture de l’otage français Philippe Verdon tué par ses ravisseurs dans le désert, enfin, dernier et non le moindre des éléments, garant, à la demande du MNLA, des    futurs accords entre le gouvernement malien et ses contestataires.

- Amadou Aya Sanogo: le responsable majeur de ce désastre national, sera maintenu à son poste, moyennant une vague repentance balbutiée hâtivement à ses compatriotes au début de la campagne    électorale, tel un rescapé de la mort. Maintenu à son poste au même grade de capitaine, investi néanmoins de la fonction de chef d’Etat-major occulte de l’armée malienne en reconstruction.

 

B – IBK versus  Soumaïla Cissé, un remake des compétitions électorales françaises

Le scenario prévoit même un deuxième tour électoral mettant en compétition IBK et Soumaïla Cissé, en un remake des compétitions électorales françaises en ce qu’il opposera IBK, le poulain    socialiste, à un ancien cadre supérieur des entreprises françaises, notamment Air Liquide et Pechiney, Soumaïla Cissé, qui passe pour bénéficier des sympathies de la droite française.

Un arrangement scellant la réconciliation entre les anciens frères ennemis de l’ADEMA  (Alliance pour la Démocratie au Mali), l’ossature politique des deux précédentes mandatures    présidentielles (Alpha Oumar Konaré et ATT), aurait été conclu sous l’égide du président intérimaire Diougounda Traoré. Il prévoirait d’exclure de la phase finale du processus électoral, Modibo    Sidibé, le dernier premier ministre d’ATT, ainsi que Cheikh Modibo Diarra, le spécialiste malien de la Nasa, dont le retour aux affaires signerait la mort politique du putschiste Sanogo. Modibo    Sidibé a, en effet, été interpellé à deux reprises par la junte militaire et le scientifique, beau fils de l’ancien dictateur Moussa Traoré, a été évincé sans ménagement de ses fonctions de    premier ministre durant la phase intérimaire.

 

C – 27 candidats dont une femme, Mme  Haïdara née Cissé Aïchata dite Chato, au titre de la    parité.

Vingt-sept (27) candidats postulent à la magistrature suprême malienne, dont une femme, diversité oblige, non pas Aminata Dramane Traoré, l’ancienne ministre de la culture du Mali, interdite de    séjour en France pour cause d’hostilité à Serval, mais une candidate inattendue, Mme Haïdara née Cissé Aïchata dite Chato, députée de Bourem originaire du Nord du Mali, ancienne camarade de    travail au sein de la compagnie Air Afrique d’Edith Bongo, fille de Sassou Nguessou et épouse de l’ancien président gabonais Omar Bongo, mais surtout ancienne confidente de deux présidents    africains, ATT du Mali et Sassou Nguesso du Congo Brazza, qui disposerait d’une force de dissuasion par les secrets d’alcôve qu’elle détiendrait.

Autre curiosité de la campagne, Oumar Mariko, candidat communiste, seul candidat à jouir d’une audience certaine dans le Nord du Mali, a été interdit de faire campagne dans cette zone sous    contrôle militaire français, de crainte que ses harangues ne mettent en route un mouvement de protestation contre la présence militaire française au Mali.      Sous cape, il se murmure que la chancellerie française à Bamako s’active pour dissuader les opposants de contester les résultats de ce simulacre électoral, contre arguments sonnants et    trébuchants : le remboursement des frais électoraux, particulièrement la caution de dix millions de Frs CFA bonifiés d’une prime au silence.


 

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