La violence et l'horreur
Le 15 avril 2013 sera une nouvelle date aux Etats Unis pour marquer l'horreur de la violence qui déchirent ce pays régulièrement, soit dans des attentats comme à Boston, soit dans des fusillades comme dans les écoles.
Malgré les bonnes intentions et les mesures prises pour essayer de limiter l'usage des armes, la violence, qui a marqué toute l'histoire de ce pays, ressurgit périodiquement et envahit les écrans du monde entier.
Les images impressionnantes des victimes, et surtout des enfants, bouleversent les téléspectateurs. La photo du garçon de 7 ans tué à Boston et de sa petite soeur amputée d'une jambe est d'autant plus forte qu'elle les représente en pleine santé avec toute leur famille.
Rien de tel dans les multiples attentats qui frappent tous les jours d'autres pays du monde.
Deux articles, parus le 15 avril 2013, sur la même page d'un journal gratuit, m'ont frappé.
D'un côté, une vague d'attentats en Irak qui fait 55 morts, de l'autre un attentat à Boston qui fait 3 morts.
L'horreur ne se mesure pas au nombre de morts. Mais le contraste est frappant dans le traitement de l'information.
D'un côté la violence et l'horreur est banalisée, de l'autre la violence et l'horreur est exploitée.
Pourquoi?
15 avril 2013
Boston: Trois morts, plus de 130 blessés, deux explosions et de nombreuses questions
Irak: Une vague d'attentats fait 55 morts et 270 blessés.