Jean-Jacques de Félice, avocat du peuple kanak, film de Bernard Baissat
Jean Jacques de Félice
Maître Jean-Jacques de Félice
Avocat du Peuple Kanak
Film de Bernard Baissat
durée: 80 minutes, 2008
“Pour moi, il y a un mot qui n’est ridicule en aucune langue: c’est le mot DIGNITÉ... Le peuple Kanak représente pour moi, le symbole assez pur de ce que l’on peut faire quand on lutte pour sa dignité”.
C’est par ces mots que Jean-Jacques de Félice conclut l’entretien accordé à Bernard Baissat le 11 octobre 1990, à Paris.
Adepte de la non violence, défenseur des insoumis à toutes les guerres et particulièrement à celles du Vietnam, d’Algérie ou d’Angola, avocat de Ben Bella et de nombreux combattants algériens, aÈvocat de Régis Debray prisonnier de la dictature bolivienne, maître Jean-Jacques de Félice fait partie d’une famille qui a toujours “ ressenti comme insupportables l’oppression et l’injustice”.
C’est en 1969 qu’il se rend pour la première fois en Nouvelle Calédonie, à la demande du Grand Chef Naisseline de Maré, pour défendre son fils Nidoïsh, emprisonné après “ l’affaire du tract”.
Bouleversé par la situation coloniale qu’il découvre à Nouméa,
JeanJacques de Félice deviendra par la suite l’avocat des principaux militants
indépendantistes et bientôt du Peuple kanak tout entier.
Cet homme, qui a consacré toute sa vie à défendre son idéal de solidarité et de respect pour tous opprimés, est décédé en juillet 2008.