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31 décembre 2007

SARKONNERIES 38

SARKONNERIES 38 31 décembre 2008 Dois-je continuer cette rubrique en 2008? Avec un tel président français il faudrait réagir plusieurs fois par jour! J’avoue que c’est un peu lassant de relever autant de conneries. Mais comment faire autrement? Si on n’arrête de s’indigner, de dénoncer, de résister, qui va le faire à notre place? Quelle image va-t-on laisser aux nouvelles générations? Nous avons déjà complètement échouer pour leur laisser le monde idéal auquel nous rêvions. A-t-on le droit de baisser les bras en considérant que tout est perdu et qu’on peut les abandonner dans la jungle du capitalisme, du libéralisme, du plus puissant, du plus insolent? Je crois que la vieillesse m’oblige à résister. Je n’ai pas le choix: je continuerai. D’autant plus que j’entends encore à la radio une mesure qui me hérisse. Un nouveau fichier vient d’être mis en place par la police pour suivre les étrangers sans papiers et ceux qui les hébergent. C’est le retour à Vichy, à la guerre contre les Juifs, à la collaboration, à la délation. L’organisme bidon, la CNIL, (commission information et liberté), chargée soit disant de nous protéger, accepte tous les fichiers depuis bien longtemps et on ne peut pas compter sur elle pour réagir. Il n’y a jamais eu autant de fichiers de la police et de la gendarmerie ( l’armée), pour nous contrôler. Les moyens informatiques ont multiplié les possibilités de fichage et je pense avoir “l’honneur”, avec ce blog sympa, d’être en bonne place dans un fichier. De toute façon, chaque Français, est paraît-il fiché en moyenne 400 fois, grâce à ses cartes de crédit et de fidélité, son téléphone portable, son GPS, etc. Alors, dans cette société, où la notion de liberté n’a plus grand chose à voir avec la valeur que nous lui attribuons, il faut s’adapter et réinventer des modes de clandestinité et d’anonymat. Il faudra réapprendre à se cacher et à agir dans l’ombre. On en revient aux temps guerriers, non plus de nation contre nation, mais de pauvres contre riches. Ce soir Sarkoléon doit paraît-il innover en présentant ses voeux de Nouvel an, aux Français, en direct à la télévision. En voilà une nouveauté! Quand on n’a rien à dire sur le fond il faut bien trouver une idée pour la forme. Va-t-il nous dire qu’il a réussi à vendre ou à brader une centrale nucléaire à l’Egypte? Va-t-il nous faire croire qu’il est devenu, grâce à son séjour dans les palaces-forteresses d’Egypte, un ami des Arabes? Va-t-il nous parler de ses nouveaux plaisirs avec Carla Bruni et fustiger ceux qui prennent des risques pour gagner un peu d’argent avec des photos du couple? Tout le mal qui arrive aux Français, comme chacun sait, n’est pas de sa faute. Il travaille jour et nuit pour notre bien-être et on ne le comprend pas. Le petit Nicolas est une victime. Mais il va continuer à se battre pour faire le plus de bien ( traduction= “de mal”) possible. Alors je pense que je n’ai pas encore fini d’écrire! Fichier Eloi: effet d'affichage pour le fichage des sans-papiers Par Julien Martin (Rue89)    21H23    31/12/2007 Retoqué en 2006, le ficher Eloi -comme éloignement- fait son retour sous une nouvelle mouture, publiée dimanche au Journal officiel. Le décret édicté par le ministère de l'Immigration crée une base de "données à caractère personnel relatives aux étrangers faisant l'objet d'une mesure d'éloignement" afin "d'établir des statistiques relatives à ces mesures et à leur exécution". Pour quelle efficacité? Etat civil avec photographie, identité des parents et des enfants, langues parlées, éventuelle "nécessité d'une surveillance particulière au regard de l'ordre public"... La multitude de données informatisées pourra être conservée trois mois à compter de la date de l'éloignement effectif, sauf celles concernant l'état civil et la filiation qui pourront être conservées trois ans. "Le fichier Eloi rentre dans une logique qui est celle de Big Brother et du Père Fouettard", dénonce Pierre Henry. Pour le directeur général de France Terre d'Asile, "c'est une machine très froide qui est en train de se mettre en place": Une machine qui était plus froide encore en 2006 quand Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avait tenté une première fois de mettre en place le fichier Eloi au moyen d'un arrêté. L'initiative avait été recalée par le Conseil d'Etat, après la plainte de plusieurs associations. La juridiction administrative suprême avait estimé qu'un tel outil nécessitait un décret et l'accord de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Revu et corrigé, le dispositif a cette fois été validé par les deux instances. Les délais de conservation ont été modifiés, et le décret ne fait plus mention de l'enregistrement des données relatives aux visiteurs d'une personne placée en rétention administrative. Seuls les agents des services centraux du ministère de l'Intérieur, des services préfectoraux et des services de gendarmerie ou de police "spécialement habilités" auront accès au fichier Eloi. Mais ce dispositif ne servira qu'à fournir des statistiques plus précises, identité des sans-papiers à la clé. Pas à améliorer ou réguler la traque des personnes en situation irrégulière. Pour Pierre Henry, il faut davantage rechercher les raisons de son élaboration dans la volonté d'en faire "un message", de démontrer que "de toute manière [les gouvernants] maintiendront la pression sur les étrangers", avec pour but "d'opposer les pauvres aux pauvres": Car, à côté de cet outil, les moyens restent les mêmes et les objectifs de reconduites à la frontière n'ont pas varié: 25 000 expulsions pour 2007. Fin novembre, le ministère de l'Immigration en en avait dénombré 21 000. Beaucoup plus que les 11 000 annoncées en juillet. Le coup de gueule de Brice Hortefeux début septembre, exigeant des préfets qu'ils fassent du chiffre, aura donc porté ses fruits. Quels seront "les premiers expulsés du Sarkobjectif 2008?", a demandé dimanche dans un communiqué Réseau éducation sans frontières (RESF). Peut-être trois Chinois arrêtés mercredi dans une épicerie asiatique du XIXe arrondissement de Paris, qui comparaîtront lundi devant le tribunal administratif de Paris pour se voir confirmer ou annuler leur arrêté préfectoral de reconduite à la frontière.
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