SARKONNERIES 26

SARKONNERIES 26 16 novembre 2007 Je suis inquiet. Sarko 1er est muet. Serait-il déjà malade? Il fait donner ses ministres, Bertrand, Dati, Decresse... face à la contestation. Est-ce un test de leur performance ou est-ce que le chef est en embuscade pour mieux frapper l’opinion le moment opportun? En tout cas la base des cheminots a reconduit le mouvement de grève et a repoussé les propositions les chefs syndicaux d’ouvrir des négociations entreprise par entreprise. Peut-être que Bernard Thibaud attendait cette réaction pour démontrer la mobilisation de la base. Mais je crois plutôt que, comme d’habitude, c’est la base qui réclame le mouvement et c’est la tête qui freine. L’avenir dira combien de temps la base pourra tenir. Si elle est vaincue les chefs syndicaux pourront rester les chefs. Et c’est ce qui compte pour eux. Bernard Marys et Eric le Boucher disaient ce matin sur France Inter comment la première réforme des retraites de 1995 avait appauvri les retraités avec des montants de pensions indexés sur les prix et non sur les salaires. Les propriétaires s’en sortent mieux puisque le capital n’est pas touché, mais les futurs retraités ont beaucoup de souci à se faire. Pour Sarko, l’idéal serait de supprimer les retraites et d’en venir au système américain avec des assurances privées. On a vu le résultat sur place, il y a déjà 20 ans: de vieilles femmes usées et cassées, de plus de 80 ans, obligées de travailler comme serveuse, pour une bouchée de pain, dans les restaurants. C’était pitoyable!