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24 octobre 2007

SARKONNERIES 18

SARKONNERIES 18 24 octobre 2007 La veille du Grenelle de l’Environnement Sarko le petit propose aux Marocains qui le reçoivent à Rabat de leur installer une centrale nucléaire. Sachant qu’il reste encore plusieurs dizaines de pays qui n’ont pas de centrales nucléaires, Sarko, le VRP du nucléaire a encore du travail sur la planche. Pourquoi un tel engagement pour le nucléaire? La France est bien-sûr le pays le plus nucléarisé du monde mais la technologie mise au point par l’armée d’abord puis par l’entreprise nationalisée EDF ensuite va être privatisée et bradée à Bouygue, ami de qui vous savez. Alors les voyages officiels, payés par les contribuables, servent aussi à préparer l’avenir des pauvres capitalistes. Et qui va payer l’armement et les centrales nucléaires “ vendues” aux Marocains? Quand on sait que ce pays n’a pas les moyens d’assurer l’aphabétisation de ses enfants, la santé de sa population, où trouveront-ils l’argent? Et ce sera comme d’habitude des fausses aides destinées aux entreprises françaises et qui seront prélevées dans les poches des contribuables français. En fait de rupture annoncée tout continue comme avant, avec les mêmes magouilles, les mêmes profiteurs, les mêmes exploiteurs. Et tout cela sur le dos des peuples néo-colonisés, toujours plus miséreux, toujours plus menacés. Alors, que penser du Grenelle de l’environnement dont les journées décisives commencent aujourd’hui? Avant les discussions finales le ministre annonce déjà les mesurettes prises. Est-ce que les Associations se sont laissées rouler dans la farine? Greenpeace a fait tout ce qu’il a pu pour profiter de l’opportunité et faire passer des idées. Jusqu’aux derniers jours les activistes ont mis la pression. Mais ce ne sera peut-être pas suffisant. Avec Sarko le petit, seul le rapport de force compte. Voici un compte-rendu de la dernière action de Greenpeace: Greenpeace sur l'Arc de Triomphe : M. Sarkozy, « Ensemble un moratoire OGM est possible ! » 23 octobre 2007 Imprimer Envoyer Les banderoles "OGM : Ensemble, un moratoire est possible" déployées sur l'arc de triomphe © Greenpeace/Pierre GleizesAgrandirImages suivantes Paris, France — Le 23/10/07 - Depuis ce matin 10h30, huit activistes de Greenpeace sont suspendus aux parois de l'Arc de Triomphe et sont en train de déployer sur plus de 100m2 trois grandes banderoles. Le visage du président de la république y est dessiné ainsi que le slogan « légèrement » modifié de sa campagne électorale : « OGM : ensemble, un moratoire est possible ». A la fin d'une saison où plus de 22 000 ha de maïs transgénique ont été cultivés dans le secret et l'opacité, où les cas de contamination se sont multipliés, faisant peser de vraies menaces sur l'ensemble des filières agroalimentaires, Greenpeace appelle le Président de la République à décréter immédiatement un moratoire sur les cultures d'OGM en plein champ. « Moratoire, gel, suspension, interdiction provisoire... Peu importe le nom qu'on donne à la décision, le tout est de la mettre en œuvre effectivement  : le gouvernement français doit notifier à la Commission européenne l'activation de la clause de sauvegarde prévue par la directive 2001/ 18. Il en va de l'avenir des agriculteurs, apiculteurs et éleveurs engagés dans des filières non OGM et bien sûr de celui des consommateurs, qui sont massivement opposés aux OGM » déclare Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM à Greenpeace France. Pour Greenpeace, c'est cette notification effective auprès de la Commission européenne qui doit sortir du Grenelle de l'environnement et non une série de déclarations d'intentions sans conséquence, comme la vague opération de communication de la FNSEA, acceptant le principe d'un gel des cultures... en hiver. Ce moratoire doit rester en vigueur jusqu'à ce que soit votée une loi qui garantisse à tous le droit et la liberté de produire et de consommer sans OGM. Nécessaire, ce moratoire sur les cultures en plein champ est aussi possible. Greenpeace peut fournir sur demande une note légale expliquant comment l'activation de la clause de sauvegarde peut être mise en œuvre par un n'importe quel pays de l'Union. Cinq autres pays de l'Union européenne l'ont déjà adopté : l'Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Grèce et l'Allemagne. Du reste, seuls cinq pays de l'UE cultivent du maïs MON810 sur leurs territoires... Dans un rapport sorti le 15 octobre dernier, La bombe OGM, Greenpeace a démontré l'impossible coexistence entre les filières avec et sans OGM. S'appuyant sur de nombreux témoignages inédits d'agriculteurs, éleveurs et professionnels de l'agroalimentaire, ce rapport montre à quel point la contamination par des organismes génétiquement modifiés peut se produire à tous les stades de la production : semences, floraison, récolte, transport... L'étanchéité des filières est impossible. Les cas de contaminations par les OGM, et les conséquences économiques qui en découlent se sont en 2007 multipliés, alors que ces cultures représentent moins d'1% des cultures de maïs. « Les OGM sont incontrôlables ! Si le statu quo actuel perdure, nous serons mis devant le fait accompli de la contamination génétique : c'est alors  le choix du sans OGM, c'est-à-dire le choix de la majorité des producteurs et des consommateurs qui sera irrémédiablement remis en cause » ajoute Arnaud Apoteker. Le Monsanto 810, seul OGM actuellement cultivé, fait de plus l'objet d'une réévaluation de la Commission européenne. Son autorisation a été accordée selon une directive de près de 20 ans (90/220) qui imposait une évaluation des risques reconnue depuis comme notoirement insuffisante. Il serait évidemment absurde de permettre en 2008 la culture de ce maïs avant que ce processus de réautorisation n'ait été mené à son terme. Téléchargez le dossier La bombe OGM Regardez les témoignages sur notre blog Copyright © Vie privée FAQ Plan Contact Aide Autres sites RSS Feeds
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