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17 mai 2007

VIOLENCE

VIOLENCE 17 MAI 2007 Dans le cadre du festival du film L’HOMME MALADE DE SON ENVIRONNMENT, qui se tient au cinéma 7 Parnassiens à Paris, j’ai vu hier un beau film du réalisateur autrichien Nikolaus Geyrhalter, NOTRE PAIN QUOTIDIEN. Pendant 92 minutes, sans paroles, mais avec une série de plans fixes au grand angulaire, stupéfiants, le réalisateur nous montre le monde déshumanisé de la production industrielle de la “ bouffe”. A la fin du film une personne a crié: “ Bon appetit”. C’est vrai qu’il est difficile de manger avec la conscience tranquille quand on sort de ce film mais ce qui est beaucoup plus fort c’est le spectacle de la violence faite aux animaux, aux végétaux et même aux humains qui travaillent dans ces “exploitations” qui portent bien leur nom. Une des images les plus fortes est le ramassage des olives sur un arbre plusieurs fois centenaires avec une machine qui le secoue pire qu’un prunier. Barraton, le jardinier chroniqueur de France Inter pousserait des cris d’horreur. Dans une suite de plans longs, d’une longueur suffisante pour donner leur sens à l’image et aux sons mécaniques, mais jamais trop longue pour tomber dans le “voyeurisme compationnel”, le réalisateur installe le spectateur au coeur de l’interrogation: comment en est-on arrivé là? Pourra-t-on faire marche arrière? Comment arrêter les machines infernales qui ont commencé à broyer même les humains? Le débat qui a suivi n’était malheureusement pas à la hauteur. Mais l’initiative est bonne et encourageante pour faire réflêchir sur ce que va nous dévelloper bientôt notre nouveau président.
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