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11 décembre 2006

PINOCHET LE BIENHEUREUX

PINOCHET LE BIENHEUREUX 11 décembre 2006 Comme tout bon général, Pinochet est mort tranquillement dans son lit, entouré par sa famille et ses amis militaires. Il a réussi à jouer le comédie de la maladie pour éviter toutes les condamnations pour crime contre l’humanité. Principal responsable des milliers de morts qui ont suivi sa prise de pouvoir sur Allende au Chili, il a été aidé principalement par la CIA et M. K..., toujours en vie et impuni aussi. Depuis l’anniversaire de Fidel Castro à Cuba, les médias occidentaux font un rapprochement scandaleux entre le dictateur Pinochet et le “dictateur” Castro. Encore une fois la main des Américains et de la CIA se révèle. Malgré 40 ans de blocus de Cuba et de multiple actions de l’armée américaine et de la CIA, Castro a résisté et va mourir aussi, en bon général, dans son lit. Mais si Castro a pu résister c’est qu’il est un militaire qui a militarisé toute la population alors qu’Allende était un non-violent qui a refusé de se battre contre les Américains. Castro a défendu son peuple, en a fait un peuple instruit et en bonne santé. En bon militaire il a gouverné Cuba avec brutalité et a éliminé sans état d’âme ses opposants. Mais comment le comparer à Pinochet, à la solde des Américains, qui a trahi, pillé, assasiné son peuple. Le peuple chilien qui a souffert, qui a résisté et qui a survécu à l’action néfaste de Pinochet doit être félicité. Nice-matin a eu l’audace de publier une photo de Pinochet à côté de Castro, quand, en 1973, après la victoire d’Allende, Castro avait fait un voyage triomphal au Chili où il était allé soutenir Castro. Il avait proposé son aide militaire à Allende et, en bon général, savait que l’armée était dangeureuse pour la démocratie. Allende avait refusé son aide militaire et disait faire confience à son armée et à Pinochet qui se trouvait bien-sûr parmi les hauts gradés qui recevaient Castro. Entre militaires, on sait de quoi on parle! Mais je pense qu’il est malhonnête aujourd’hui de comparer l’action de Castro à l’action de Pinochet. Mais c’est dans l’air du temps, y compris chez nos “braves” socialistes.
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