GREENPEACE

11 juillet 2005

GREENPEACE

Hier, mes amis de Greenpeace France ont commémoré à Paris, sur le parvis des droits de l’homme, au Trocadéro, le vingtième anniversaire , de l’assassinat commis par des agents secrets français, sur le RAINBOW WARRIOR, le bâteau ancré dans la baie d’Auckland, en Nouvelle Zélande. Un photographe est mort.

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Je ne connaissais pas le port d’Auckland et je ne me rendais pas compte que ce naufrage s’est passé pratiquement en plein centre ville puisque le bâteau de Greenpeace, qui avait mouillé dans le port d’Auckand avant de commencer sa campagne antinucléaire dans le Pacifique, avait reçu l’hospitalité des Néo-Zélandais. Il était donc ancré, bien en vue, dans le vieux port, un peu l’équivalent du vieux port de Marseille. Je suis allé à Auckland cette année et je me suis rendu compte de l’absurdité de cette action commandée par le président Mitterand, sous le gouvernement de Fabius avec Charles Hernu comme ministre de la " guerre ".

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Quand j’ai vu les lieux j’ai mieux compris pourquoi les Néo-Zélandais avaient été aussi choqués de cet attentat organisé en pleine ville et pourquoi ils avaient été encore plus en colère quand le gouvernement français avait libéré les deux assassins avant qu’ils aient purgés leur peine de prison " dorée ". Condamnés à 10 ans de prison en Nouvelle Zélande, la France a obtenu leur extradition vers un atoll du Pacifique puis les a libéré un an plus tard, sans excuses. Pour ces actes les contribuables français ont dû payer une somme importante à la Nouvelle Zélande comme caution la première fois, puis une autre somme importante pour une condamnation devant la cour européenne des droits de l’homme, ensuite, puisque la France avait organisé leur fuite.

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J’ai remarqué que la date de 1985 était marquée dans l’histoire néo-zélandaise par cet attentat de la France. Dans la ville de Dunedin, par exemple, autour d’un jardin public où sont disposées des briques qui retracent l’histoire de la Nouvelle Zélande par années depuis la création de ce pays, à la date 1985, un seul événement : l’attentat contre le Rainbow Warrior.

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Nous ne sommes pas fiers d’être Français dans ces cas-là et nous comprenons la colère des Néo-Zélandais qui avaient été les seuls à accepter le bâteau de Greenpeace et qui sont le seul pays à avoir interdit le nucléaire civil et militaire sur tout leur territoire mais aussi en mer depuis de nombreuses années. Celui a été très difficile à imposer car les Etats Unis notamment les ont plusieurs fois menacés de boycott quand ils ont refusé d’accueillir des sous-marins à propulsion nucléaire. Leur attitude anti-nucléaire est encore plus ferme et honnête que celle de l’Australie qui, tout en condamnant le nucléaire dans le Pacifique, exploite l’une des plus grande mine d’uraninium et exporte ce minerai en Europe et ailleurs.

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Nous découvrons maintenant quelques actions des services secrets dans les livres et surtout à l’occasion des confessions tardives des agents retraités. Mais nous ne connaissons presque rien de leurs actions le plus souvent très néfastes. Un accident comme celui du Rainbow Warrior ne révèle d’une infime parcelle de leurs actions. Quand on pense, en plus, qu’ils sont le plus souvent employés pour le bien être du prince, comme ce fut le cas pour Mitterand qui faisait écouter des journalistes, mais aussi pour déstabiliser des états, comme c’est actuellement le cas avec toutes les soi-disantes "  révolutions " qui font tomber les gouvernements des pays de l’Est, il y a vraiment de quoi s’inquiéter.

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J’apprends sur le site des FROGS ( Français qui se sont installés en Nouvelle Zélande et font découvrir le pays) qu’un grand concert a été organisé par Greenpeace à Auckland pour le 2Oème anniversaire de Rainbow Warrior.

Comments

[Sophet Drahas]

ce ne sont pas les agents de terrain qui sont à blamer selon moi, mais les politiciens, mais bon apres tout, cela est une question de point de vue...